Toussaint : l'entretien impeccable du cimetière de Rodez tout au long de l'année

On ne s’en rend pas forcément compte, mais toute l’année et en particulier à la Toussaint, le cimetière de Rodez, le seul et unique de la ville, est tenu impeccablement. Un soin particulier est en effet apporté à la résidence de ces 23 000 défunts qui, pour la plupart, attendent de la visite ces jours-ci, en plus de celles plus habituelles des écureuils ou renardeaux qui ont l’habitude de fréquenter les allées.

Un travail consciencieux du responsable du cimetière et de l’agent municipal dévoué à cette tâche, parfois flanqué d’un agent contractuel, est en effet mené au quotidien pour venir à bout de l’ampleur de la tâche.

À l’approche de la Toussaint, entre les inhumations (il y en a une vingtaine par mois) et la gestion administrative du site, un travail particulier a été réalisé pour le nettoyage des abords des caveaux envahis notamment d’épines séchées, tombées des sapinettes bordant les allées. Le nettoyage des regards d’eaux usées, afin que de fortes pluies ne transforment pas certains espaces du cimetière en petit lac, est aussi au programme.

Cette bonne tenue du site, les résidents du cimetière la doivent aussi à leur famille. Ces jours-ci, brosses et bassines sous les bras, elles sont en effet nombreuses à venir passer un petit coup sur les stèles et les pierres tombales de leurs chers disparus.

Elles peuvent même se rendre dans les allées avec leur voiture, ce qui, compte tenu de la topographie du site, est plutôt bienvenu ! "Parfois ça bouchonne un peu, surtout s’il y a une inhumation. Les allées sont étroites. Mais globalement, cela se passe plutôt bien", souligne-t-on du côté des bureaux de ce cimetière qui abrite exactement 5 199 concessions sur 7, 4 hectares de terrain.

Le 1er novembre, le cimetière avec ses chrysanthèmes, ses pomponnettes, ses petites fleurs, rouge, jaune, violette resplendira de mille couleurs.

Des fleurs qui, pour la majeure partie, faneront vers la fin de l’année. Annonçant un nouveau temps fort dans l’entretien du cimetière. Quelques familles et des fleuristes viendront faire le travail de nettoyage, mais la majeure partie du travail sera effectuée par les agents municipaux. Ce sont des milliers de fleurs qu’ils vont récupérer pour effectuer un tri : le végétal au compost et les pots en plastique au tri. "C’est dans le règlement intérieur du cimetière. Au premier janvier, nous commençons à nettoyer", explique-t-on. À moins que le vent n’ait déjà mis un peu trop de bazar. Ainsi donc va la vie au cimetière de Rodez, où des reprises d’anciennes concessions sont également en cours, assurant toute la pérennité du site.