Rodez : la Maison de la presse, un "appât" pour le quartier de Bourran
Rencontre avec Thomas Alengrin qui a repris la Maison de la presse depuis avril dernier.
"C’est le luxe ici ! Le quartier est sympa et agréable, les clients sont gentils", déclare Thomas Alengrin qui a repris la Maison de la presse en avril dernier. Après des études en droit et en anglais, ce jeune buraliste a laissé l’atavisme orienter naturellement son choix. En effet, son père, Alain, a été buraliste à La Primaube puis à Mourenx dans la campagne du Béarn. "Des HLM avaient été construits, du coup, trente-cinq nationalités se côtoyaient, même Gorbatchev est venu !", rigole son fils…
"Le Manhattan de Rodez"
Pour ce dernier, l’opportunité de reprendre le vaste et récent commerce de Bourran a eu raison de son retour en terre natale. " Je l’ai pris pour la dimension. Cela permet de proposer du choix et de vendre même des vêtements ! " D’ailleurs, la Maison de la presse ne désemplit pas. Isabelle, Muriel et Anthony œuvrent à ses côtés, avec le sourire et prennent le temps d’échanger et de conseiller. Thomas embaucherait bien une autre personne mais comme partout, la main-d’œuvre se fait rare. " Les commerces veulent le buraliste près d’eux. C’est l’appât. On est ouvert tous les jours ", rappelle Thomas qui " ne s’ennuie jamais ", mais travaille avec dans le coin de sa tête, la crainte du cambriolage. " Mon père a été braqué trois fois ", conclut-il, retrouvant le sourire auprès d’une clientèle aimable dans le "Manhattan de Rodez " qui n’est pas encore Mourenx.
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