"Avatar 2" : des spectateurs qui piaffent d'impatience au CGR de Rodez treize ans après le premier opus

C’est l’événement cinématographique de cette fin d’année ! À Rodez, les cinéphiles se sont d’ailleurs rués au CGR pour assister à la sortie d’"Avatar 2 : la voie de l’eau". De quoi réjouir Yann Marie, le directeur du cinéma, pour qui la sortie du second volet d’Avatar "est le meilleur démarrage depuis longtemps, depuis le retour à une situation normale post-Covid".

Ses attentes sont claires : "Je souhaite que tout le monde soit content, que les gens sortent avec le sourire, l’objectif du cinéma, c’est le plaisir, c’est notre plus grande attente".

Enzo Puech, marqué par "Avatar1", était dans la file d’attente hier après-midi. "J’attends un prolongement de la première histoire, une performance technologique, un nouveau point de vue sur les thématiques abordées dans le premier volet : l’humanité, l’écologie, qui sont encore plus d’actualité aujourd’hui". D'autres, comme Jessica et Jeremy, n'ont pas spécialement d'attentes quant au film. 

"Avatar 2 : la voie de l’eau" en 3D : des avis partagés

Comme pour le premier Avatar il y a treize ans, Avatar 2 est disponible en 3D. Selon Sarah Cerles, adepte du design d’"Avatar 1", "la 3D améliore la qualité du visionnage et permet de multiplier les sensations". Louis Brugier, quant à lui, confie que "la 3D permet de rentrer plus dans l’histoire, c’est plus immersif".

A lire aussi : Avatar : la voie de l'eau, une nouvelle révolution 13 ans après ? Ce qu'il faut savoir sur le film événement

Il se dit "impatient de voir le film". D’autres, comme Augustin et Noah, trouve que "la 3D gâche le film". Ils craignent que le réalisateur mise sur les effets spéciaux et non sur le scénario. Tibo Gombert, qui bénéficie du pass culture, partage cet avis. Il redoute que, dans ce film à gros budget, "le graphisme soit beau mais que l’histoire soit bâclée". Il est tout de même impatient de voir le résultat de ce second film d'Avatar.

Un panel de spectateurs hétéroclite

Parmi les premiers spectateurs d’Avatar 2 à Rodez, des étudiants, des couples, des personnes âgées... 22 jeunes de 13 à 18 ans à déficiences intellectuelles légères de l’IME de Saint-Laurent d’Olt étaient également de la partie. Cécile et Agnès, éducatrices spécialisées, pensent que « ça tenait à cœur aux jeunes de venir voir ce film, ça leur permet d’avoir un accès à la culture cinématographique ». Clara et Lola, des jeunes du centre, ont, elles, "hâte de voir le film". Hier, 358 spectateurs avaient fait le déplacement sur trois des six séances programmées.