Meurtre de Rose, 5 ans, dans les Vosges : les révélations glaçantes du suspect lors de la reconstitution

  • Le suspect du meurtre de la petite Rose, 5 ans, a fait des révélations glaçantes lors de la reconstitution.
    Le suspect du meurtre de la petite Rose, 5 ans, a fait des révélations glaçantes lors de la reconstitution. CPA - Illustration
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Quentin Marais

La reconstitution du meurtre de Rose, fillette de 5 ans, dans les Vosges, a eu lieu ce mercredi 21 juin 2023. Le suspect, âgé de 15 ans, a livré des éléments glaçants.

Un peu moins de deux mois après le meurtre de Rose, 5 ans, à Rambervilliers, le suspect, âgé de 15 ans, était au cœur d'une reconstitution, ce mercredi 21 juin 2023. 

Il a noyé la victime

Lancée à 9 heures 30, cette reconstitution a donné lieu à des révélations de la part du meurtrier présumé de la fillette. Selon BFM TV, l'adolescent a en effet avoué avoir noyé la victime dans la baignoire de son appartement. Ce mercredi matin, l'immeuble dans lequel vivait le suspect, mis en examen pour le meurtre de Rose, était bouclé.

Toujours selon nos confrères, l'adolescent a raconté à la juge d'instruction avoir dit à Rose de la suivre chez lui, pour voir ses chats. C'est à ce moment-là que l'individu a voulu "faire peur", à l'enfant, puis a fait couler un bain avant de noyer l'enfant dans la baignoire de la salle de bain.

Retrouvée dans un sac-poubelle

Pour rappel, le mardi 25 avril 2023, Rose avait disparu alors qu'elle jouait dans un square, à proximité de son domicile. Le corps de la petite fille avait finalement été retrouvé dans un sac-poubelle, après qu'un adolescent ait indiqué aux gendarmes la localisation de la dépouille... qui se trouvait dans l'appartement de ce dernier, rapidement identifié comme étant le suspect.

Des antécédents

Placé en centre éducatif fermé au début de l'année 2022, ce même adolescent avait subi une expertise psychiatrique qui avait révélé une déficience mentale légère, un fonctionnement autocentré et une immaturité psychoaffective

Le maire de la commune, Jean-Pierre Michel, avait indiqué que l'adolescent était "bien connu des services. Il avait eu des gestes déplacés à caractère pédophile il y a deux ans déjà sur des jeunes. Il avait été placé et était réapparu il y a quelques semaines en centre-ville". Dès le 27 avril, le suspect avait été présenté à un juge d'instruction.

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Les commentaires (1)
Anonyme15274 Il y a 10 mois Le 22/06/2023 à 09:07

Qu'elle accumulation de faits semblables ! Si la psychiatrie n'est pas capable d'estimer le degré de dangerosité d'un suspect la justice ne devrait pas s'en servir pour JUGER.