Decazeville : découvrez la nouvelle scénographie au musée de l’Aspibd
Du nouveau au musée du patrimoine minier et industriel avec l’acquisition de quatre mannequins très réalistes.
Une trentaine de personnes, dont des élus, ont participé à l’inauguration des mannequins qui viennent d’être installés au sein du musée du patrimoine minier et industriel géré par l’Aspibd (Association de sauvegarde du patrimoine industriel du Bassin de Decazeville-Aubin). Ce travail délivré fait suite à une réflexion menée notamment par le regretté coprésident Michel Herranz, qui nous a quittés cet hiver. À savoir : "remplacer les premiers mannequins offerts par M. Camboulives, qui étaient au départ des supports pour des commerces de prêt à porter, par des personnages plus réalistes, en action", a indiqué René Tomczak.
Des mannequins encore plus réalistes
Les nouveaux mannequins sont au nombre de quatre : il y a un mineur en action dans une galerie de mine, un forgeron, une dame qui retourne un wagonnet de charbon, un mineur avec sa pioche. Ils sont de belle facture, réalisés et scénarisés par Pascal Josse. Ce dernier est un artiste sculpteur, reconnu au niveau international. Il avait déjà confectionné les chevaux en résine pour le musée de l’Aspibd.
Le budget est conséquent, mais ces réalisations rehaussent l’espace muséal.
Une exposition photo aussi prévue
Le musée de l’Aspibd, zone du Centre à Decazeville, est ouvert tout l’été, du mardi au samedi après-midi, de 14 heures à 18 heures. Mathilde, qui était déjà là l’été dernier, vous accueillera et vous guidera pour entreprendre un saut dans un passé révolu.
"D’autre part, un parcours sonore en 5 épisodes avec des QR Code est à votre disposition, c’est une nouveauté", ajoute le président Jean-Pierre Vaur.
Le 12 juillet, à 17 h 30, aura également lieu le vernissage d’une exposition photographique de Gérald Bloncourt. Expulsé en 1946 de son pays, Haïti, pour ses engagements politiques, il est resté fidèle à ses convictions depuis son arrivée en France. Avec ses photos, Gérald Bloncourt est un témoin des luttes ouvrières, de l’immigration portugaise, campée dans les bidonvilles autour de Paris, mais il est aussi témoin de la vie quotidienne, des enfants qui jouent dans la rue, des amoureux qui se baladent et de la solidarité des petites gens.
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