La fête des fouilles de Roquemissou : "Visiter le site de fouilles est une opportunité à saisir"

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  • Il sera notamment questiondes obsidiennes découvertesà Roquemissou, sousla houlette de Thomas Perrin.
    Il sera notamment questiondes obsidiennes découvertesà Roquemissou, sousla houlette de Thomas Perrin.
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Philippe Routhe

Organisée par l’Aspaa, samedi 15 juillet, elle balaye une partie de l’actualité archéologique de l’Aveyron, et fera la part belle au site de Roquemissou.

Quelques jours à peine après avoir réinvestis le site archéologique de Roquemissou, à Montrozier, pour la onzième année consécutive, Thomas Perrin et son équipe ont mis la main sur une deuxième lamelle d’obsidienne. La première avait été trouvée l’an passé, quelques jours avant la fin des fouilles, témoignant d’un éventuel contact entre côtiers du néolithique et habitant du mésolithique. De quoi déjà passionner le milieu de l’archéologie. Alors autant dire que cette obsidienne, il en sera bien évidemment question lors de la fête des fouilles archéologiques de Roquemissou, qui auront lieu, samedi 15 juillet, de 9 h 30 à 18 heures.

Au programme de cette journée gratuite

Une journée gratuite, au cours de laquelle, le public peut assister aux diverses communications, visiter le site, échanger avec les archéologues… "La possibilité de visiter le site de fouilles est une opportunité à saisir. C’est assez rare", souligne Alain Soubrié, responsable du musée de Montrozier. "La balade que nous proposons, qui va du musée à Roquemissou, passe par la villa argentèle", se réjouit-il. De la préhistoire à aujourd’hui en passant par l’époque gallo-romaine : il y a de quoi séduire un large public ! D’autant que les intervenants font de réels efforts de vulgarisation, " même si ce n’est pas toujours facile ", sourit Thomas Perrin, qui assurera la première des cinq communications au programme de la matinée.

À 10 heures, il fera un état de l’avancée des recherches à Roquemissou. Suivront Elsa Defranould, pour la néolithisation des causses méridionaux, Michel Maillé pour "le groupe des Treilles, une riche culture chalcolithique", Kévin Costa pour "études des objets métalliques néolithiques des contextes aveyronnais : premiers résultats" et Philippe Gruat, le directeur départemental de l’archéologie, pour "architecture des systèmes défensifs, évolution et organisation des espaces fortifiés protohistoriques du département de l’Aveyron (du IXe au 1er siècle avant JC)".

Des sujets que le public pourra approfondir lors du traditionnel apéritif servi sur la presqu’île de Roquemissou.

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