Cyclisme : l'Aveyron prêt à découvrir le Tour de France féminin, découvrez le profil des deux étapes
Avec une arrivée à Rodez puis un départ d’Onet, mercredi 26 et jeudi 27 juillet, le département va accueillir les vedettes du Tour féminin.
L’Aveyron se prépare à conjuguer le Tour de France au féminin. Devenu un lieu de passage habituel de la Grande Boucle ces dernières années, le département va être l’hôte, durant deux jours, de la deuxième édition de l’épreuve féminine, partie dimanche 23 juillet de Clermont-Ferrand.
Du beau spectacle en perspective
Même si la bataille pour le maillot jaune ne se jouera pas forcément lors de ces deux étapes, les routes accidentées et sinueuses promettent du spectacle, notamment lors de l’arrivée à Rodez mercredi 26 juillet, et de mettre les organismes des coureuses à rude épreuve, alors que se profilera l’arrivée au sommet du Tourmalet, samedi 29 juillet, probable juge de paix du Tour de France.
Étape 4 : Cahors – Rodez
(177 km), le 26 juillet

Sur un parcours que Marion Rousse, la directrice de l’épreuve, a qualifié "d’étape de tous les dangers", les coureuses du Tour de France vont découvrir la difficulté des routes aveyronnaises, puisque les 45 derniers kilomètres, après le sprint intermédiaire à Rignac, offrent une alternance de montées et de descentes, sans la moindre portion plate.
Peu après avoir franchi la côte de Falgeyras, deuxième des cinq difficultés répertoriées de la journée, le peloton passe par les communes de Martiel, Sainte-Croix, Villeneuve, Saint-Igest, Lanuéjouls et Anglars-Saint-Félix, avant de déboucher à Rignac. Les difficultés commencent en se dirigeant vers Belcastel avant d’escalader la côte de Colombiès. Après un petit bout de descente, des bonifications sont attribuées à Limayrac.
Direction ensuite Moyrazès, pour une nouvelle ascension casse-pattes, avant d’aller à Druelle, par Lamayou et la côte de Lavernhe. Il s’agit de la dernière difficulté répertoriée de la journée, mais pas de l’ultime ascension, puisque la côte de Saint-Pierre, à l’entrée de Rodez, donnera le verdict de cette étape. La ligne d’arrivée est tracée à Bourran, juste après cette difficulté, comme en 2015 et 2017 sur le Tour masculin.
Au moment de la présentation du parcours, à l’automne, il était prévu que les coureuses se rapprochent du centre-ville, pour un final jugé avenue Victor-Hugo. Mais pour faciliter l’organisation, en profitant notamment de parking du Val de Bourran, les derniers hectomètres ont été escamotés.
Étape 5 : Onet-le-Château – Albi (126,1 km), le 27 juillet

Onze ans après avoir accueilli un départ d’étape de Paris-Nice, Onet-le-Château figure pour la première fois sur la carte du Tour de France. Jamais la cité castonétoise n’a été ville départ ou arrivée sur la Grande Boucle.
Jeudi 27 juillet, les premiers coups de pédale seront donnés devant l’Athyrium, avenue des Capucines. Le parcours prévoit ensuite de prendre la route d’Espalion en direction de Rodez. Dans le chef-lieu, les cyclistes arpentent l’avenue de Bamberg, remontent l’avenue des fusillés pour déboucher avenue Tarayre, avant d’emprunter l’avenue de Montpellier, pour cheminer le long de l’Aveyron, via Le Monastère et La Mouline. La route s’élève ensuite pour passer par Olemps, Luc et Baraqueville.
Le peloton continue d’aborder un parcours vallonné, qui passe par Moyrazès, Boussac, Colombiès, Rieupeyroux et La Fouillade, avant la première difficulté répertoriée, la côte de Najac. Trois kilomètres plus loin, après être passé au Buguet et à Saint-Salvary, le peloton quitte les routes de l’Aveyron pour rejoindre le Tarn-et-Garonne, à un peu moins de 50 kilomètres de l’arrivée, à Albi.
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