Pétanque : "Nous ne voulons pas aller au-delà", annonce un Robert Costes comblé après un 12e International d'Espalion record

  • Robert Costes : «  Cette année, nous ne serons pas en retard. C’est certain. »
    Robert Costes : « Cette année, nous ne serons pas en retard. C’est certain. » Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
Publié le
Mickaël Nicolas

Le week-end espalionnais, terminé ce lundi soir avec les finales triplettes femmes et doublettes hommes (le triplettes mixte se poursuivait dans la nuit) a été un franc succès à tous les niveaux pour son organisateur en chef Robert Costes. Entretien et derniers résultats.

Quel premier bilan tirez-vous de cette 12e édition ?

Il est très satisfaisant. Nous avons eu un plateau exceptionnel, que ce soit chez les femmes ou chez les hommes. On a battu le record de participations chez les féminines avec 193 inscrits contre 164. Les deux concours hommes ont affiché complet à 512 pour le triplette et 256 pour la doublette. Et le mixte a également battu l’ancien record avec 344 équipes contre 320. Cela en fait le plus gros concours mixte de France. Le seul regret est de ne pas avoir eu trois ou quatre degrés de plus pour le confort de tous. Il a fait des soirées vraiment fraîches. Malgré ça, il y a eu beaucoup de monde. Plus que l’année dernière. C’est un franc succès.

500 000 vues, Aurélie Bories reste à 12 en demie, Peyre-Labrousse-Gomes titré

Audience record
Avec plus de 500 000 vues, simplement lors les directs tout au long des quatre jours sur le site web PPF (passion pétanque française), l’audience a atteint des pics de vendredi à lundi. « Et les replay n’ont pas été encore regardés », confiait le président, Robert Costes.
Bories s’est arrêtée en demie
La Creisselloise Aurélie Bories, engagée dans le concours triplette féminin avec l’équipe de France, a atteint son objectif initial de rallier le dernier carré ce lundi. Malheureusement pour elle et ses coéquipières Poinsot et Bandiera, elles n’ont pu rejoindre la finale en s’inclinant lors de la demi-finale contre Darodes-Schopp-Peyrot. Le tout après avoir mené 12-5. Cruel. Éliminées tout comme Tronche-Bodenghiem-Vignères, vainqueures l’an passé.
Une finale femmes à sens unique, la finale doublette hommes interminable
Contrairement à la finale hommes la veille au soir, il n’y a eu aucun suspense dans le carré d’honneur du foirail ce soir en finale du triplette femmes. Les Dordognaises Nelly Peyre, Valérie Labrousse et la Haut-Viennoise Melissa Gomes ont signé une victoire de prestige en atomisant Darodes, Schopp et Peyrot 13-0 au terme d’une partie qui n’a pas dépassé les 30 minutes de jeu. Gomes étalant tout son talent. Et alors que le concours en triplettes mixte devait se terminer au milieu de la nuit, le doublette hommes a lui été remporté par les Monégasques Millo et Gioe, vainqueurs dans une finale haletante 13-12 face aux Dordognais Desport et Hubats. Au terme de plus de deux heures de jeu et 23 mènes !

 

À combien estimez-vous le nombre de personnes présentes de vendredi à ce lundi ?

C’est dur de quantifier, mais je pense environ 10 000 par jour. Encore aujourd’hui, les tribunes étaient pleines et nous sommes lundi.

Pourtant, au mois de décembre, l’affaire n’était pas gagnée…

Effectivement, il y a eu l’épisode avec la fédération pour quelques heures de retard à l’inscription. Elle nous a sanctionnés de façon disproportionnée pour une petite faute si on peut considérer cela comme une petite faute. Heureusement, ça s’est arrangé et nous avons pu faire une belle édition. Cette année, nous ne serons pas en retard. C’est certain.

Y aurait-il pu y avoir des conséquences comme la non-organisation ?

(Il coupe) Je l’aurais organisé quand même. Sûrement sous une autre forme. Mais je vous garantis qu’il aurait eu lieu. C’est plus par rapport à certains joueurs. La fédération aurait pu envisager des sanctions envers ceux qui seraient venus si nous étions vraiment entrés en conflit. Cela s’est arrêté avant et tant mieux pour tout le monde.

En termes de budget et de bénévoles, Espalion, ça représente quoi ?

Au vu des premiers éléments, nous devrions équilibrer le budget autour des 180 000 euros. Nous frisons la centaine de bénévoles alors que nous étions 80 au départ. C’est lourd comme organisation et demain, il y a tout le démontage, c’est une journée compliquée. J’ai une très belle équipe et je les remercie du fond du cœur. Ils seront mobilisés jusqu’au bout avec l’aide de la municipalité.

Espalion, peut-il encore s’améliorer ou grandir ?

Des améliorations, il y en aura toujours. Des détails à faire évoluer. Mais grandir, non. Je l’ai dit, le concours restera bloqué à 512 équipes pour les hommes. Nous ne voulons pas aller au-delà. Car Espalion est une petite ville. Avec une capacité d’accueil qui est celle d’une ville de 4 800 habitants. Nous doublons la population. Il faut tenir compte du confort des riverains, des parkings, nous sommes en centre-ville. Il ne faut pas l’oublier. Il faut garder ce confort et garder une qualité de jeu pour les compétiteurs. On va débriefer à chaud, à froid…

Dès mardi, vous êtes au travail pour 2024. On peut s’attendre à quoi ?

Je ne veux pas devancer les discussions avec le conseil d’administration. Mais on dévoilera tout très vite. La date par contre, je peux vous la donner. Ce sera du 2 au 5 août.

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