Moto : Loïc Desmazes, un président soulagé après la 19e édition de l'Aveyronnaise classic

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  • Loïc Desmazes, président de l'Aveyronnaise classic. Loïc Desmazes, président de l'Aveyronnaise classic.
    Loïc Desmazes, président de l'Aveyronnaise classic. Centre Presse Aveyron - Serge Carrière
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Serge Carrière

Pour la première fois depuis qu'il a pris la présidence de l'association organisatrice, Desmazes a pu voir une édition de la course d'enduro itinérante se lancer et aller au bout, samedi 26 août. Après deux annulations, la 19e édition de l'Aveyronnaise classic a bien pu avoir lieu. 

Aux commandes de l’Aveyronnaise classic depuis trois ans, Loïc Desmazes n’avait pas encore pu officier aux manettes d’une édition pour cause d’annulation due au Covid-19, en 2021, et d’alerte sécheresse, un an plus tard. "Ça y est, je termine enfin ma première Aveyronnaise", glisse-t-il en poussant un soupir de soulagement. "Depuis que je suis président, j’ai joué de malchance et j’ai bien cru que cette année ça allait recommencer."

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Heureusement, l’adage "jamais 2 sans 3" ne s’est pas réalisé, et près de 500 pilotes ont pu s’élancer pour une Aveyronnaise qui, même si elle a dû être remaniée pour cause de canicule, s’est parfaitement déroulée. "Il était hors de question que nous annulions une troisième fois. Nous avons travaillé en parfaite collaboration avec les services de la préfecture que je tiens à remercier et nous avons pu rapidement mettre en place un plan B pour lancer l’épreuve le jeudi matin comme prévu."

En 2024, "il y aura quelques surprises et nouveautés"

Si la course a été neutralisée de 12 heures à 19 heures, les pilotes ont pu, en partant tôt le matin, et après 19 heures, réaliser un peu plus d’un tiers de liaison et 3 des 5 spéciales prévues. Une initiative saluée par l’ensemble des concurrents qui ne se voyaient pas rentrer à la maison. "J’ai parlé avec de nombreux pilotes et tous se sont dits satisfaits d’avoir pu rouler même si le premier jour a été perturbé. En plus, les deux jours suivant, la météo a été au top pour des conditions de courses optimales." Tout cela également grâce à l’implication des bénévoles. "Nous avons quelque 500 personnes qui participent sur l’ensemble des trois jours et, après deux années galère, elles ont su rester mobilisées et contribuer à la réussite de cette 19e édition."

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Une édition qui, malgré l’absence pour problème de logistique du tenant du titre Jamie McCanney, a su tenir son rang en proposant de beaux duels grâce à un plateau de qualité ou l’on retrouvait des champions du monde comme le Français Loïc Larrieu ou l’Italien Andrea Verona ainsi que l’élite de l’enduro français et d’anciens vainqueurs. "Nous avons assisté à une belle épreuve et la victoire d’Andrea Verona est méritée. Il a montré que l’on n’est pas champion par hasard."

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Loïc Desmazes se déclarait également satisfait qu’aucun incident notable ne soit venu troubler l’épreuve. Autre sujet de satisfaction, le public toujours aussi nombreux au bord des spéciales. Concernant la 20e édition, Loïc Desmazes concède : « Il y aura quelques surprises et nouveautés. On y réfléchit mais avant de se lancer dans la préparation, on va savourer celle qui vient de se terminer. »

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Les commentaires (1)
trash12 Il y a 7 mois Le 27/08/2023 à 19:14

espérons que ce soit la première et dernière année, il faut interdire ce délire organisé qui est une aberration pour la préservation de notre territoire. Il est beau le discours, mais dans les faits personne ne veut faire l'effort de réduire son impact environnemental, je suis en colère, une colère froide contre ces inconsciences !
Mr le président, prenez donc conscience des dégats que vous occasionnez avec cette déferlante de motards dans nos "ex" beaux chemin et arrêtez enfin cette iniominie !