Moto : la chaleur, cette donnée aussi sportive sur l'Aveyronnaise classic

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  • Mathieu Dumas a terminé cette 1re journée étouffante 12e du général et 1er Aveyronnais. Mathieu Dumas a terminé cette 1re journée étouffante 12e du général et 1er Aveyronnais.
    Mathieu Dumas a terminé cette 1re journée étouffante 12e du général et 1er Aveyronnais. Centre Presse Aveyron - Serge Carrière
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Serge Carrière

Avec des températures avoisinant les 40 degrés ce jeudi, les concurrents sont obligés de s’adapter mais également de ménager leur monture.

Si la vigilance rouge canicule n’est ce vendredi plus d’actualité et que les deux journées à suivre se dérouleront normalement, ce jeudi, l’épreuve a donc été scindée en deux (de 7 h à 12 h, puis après 19 heures) et raccourcie (de cinq à trois spéciales). Un aménagement de dernière minute rendu obligatoire par la préfecture pour que la course puisse avoir lieu. Très bien. Il n’en demeure pas moins que la chaleur extrême a aussi été une donnée à prendre en compte sportivement.

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Pour le Tarnais et actuel deuxième du général, Jérémy Tarroux, ce n’est pas la course en elle-même qui est difficile. " On s’adapte, on s’hydrate et lorsque l’on roule il y a toujours un peu de vent. " Mais les reconnaissances s’étaient avérées délicates. "On commençait très tôt le matin, dit-il. Car lorsque l’on se trouve à reconnaître à pied au milieu d’un champ de chaume sous un soleil écrasant, c’est vraiment dur d’autant plus qu’il n’y a pas une seule ombre." Pour le Sébazacois Mathieu Dumas, licencié au moto club ruthénois et qui vise un top 10 et la première place en National et chez les Aveyronnais, la chaleur est là et il faut faire avec. "Ce qui est bien, c’est que l’organisation a su s’adapter aux conditions qui lui ont été imposées et on ne peut que la remercier de nous permettre de rouler. "

"Pas de remède miracle"

Pour affronter la chaleur, pas de remède miracle selon lui. "Il faut s’adapter, bien se nourrir le matin avant le départ, mais également en journée et surtout s’hydrater correctement tout au long de la course. Après, la condition physique aussi est importante mais nous sommes des sportifs et on se prépare en conséquence. " Vu les conditions climatiques, la poche à eau sur le dos, qui contient environ deux litres, est obligatoire pour tous et de nombreux points de ravitaillement en eau fraîche sont prévus que ce soit par les assistances ou l’organisation. "Nous avons fixé des points de rendez-vous avec l’assistance pour refaire le plein de notre réserve d’eau. "

"Attention au filtre à air"

Mais si les pilotes souffrent de la chaleur, ils ne sont pas les seuls. En effet, les machines sont également soumises à rude épreuve que ce soit par la chaleur ou par la poussière soulevée. "Mécaniquement, il faut particulièrement faire attention au filtre à air qui est le poumon de la machine. Ensuite on sait rouler à l’économie aussi pour éviter la surchauffe même si on se donne à fond sur les spéciales pour faire le meilleur chrono possible. C’est sur les liaisons qu’on économise les machines afin d’être opérationnel sur les spéciales. " Des spéciales qui ont bien réussi au Sébazacois puisqu’à l’issue de la première étape et malgré une chute dans la deuxième spéciale, il pointait hier soir à la 12e place du général.

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