Votre été en Aveyron : sur les traces des seigneurs à Saint-Symphorien-de-Thénières

Se rendre à Saint-Symphorien-de-Thénières est déjà une belle balade en soi. Une fois sur ses routes du Nord-Aveyron, chaque virage (ou presque) amène son lot de curiosités, ou tout du moins un paysage qui mériterait presque que l’on s’y attarde. Mais, puisque, ici, ce sont les mollets qui sont censés être mis à contribution, il est ainsi conseillé de se garer sur la place de l’église, et non sur le parking de la salle des fêtes. La raison ?

L’église tout simplement car elle est majestueuse. Pour la petite histoire, elle a été en partie détruite par les Anglais durant la guerre de Cent ans, avant d’être reconstruite à la fin du XVe siècle. Bref, il est temps d’emprunter la rue du four, de passer devant la mairie pour sortir du village, direction Huparlac, jusqu’au cimetière. Après avoir avalé du bitume, il faut bifurquer sur la gauche, passer La Mauve et le réservoir d’eau ; avant un virage (à angle droit), il faut prendre un chemin d’exploitation sur votre gauche. Il est long d’environ 750m et il permet de rejoindre Paulhac.

Là, il faut laisser le chemin à droite, entre deux granges, puis remonter dans le village ; prendre à gauche la piste forestière qui s’enfonce dans le bois. Ne pas manquer le premier virage qui permet de virer à droite sur un sentier forestier. Il est en lisière et donc très agréable en cas de chaleur. Il se poursuit dans les bois pour atteindre une large piste. Poursuivre avec au loin les ruines du château de Thénières. Une halte s’impose, pour reposer les mollets mis à rude épreuve sur cette première portion, mais, surtout, pour admirer la vue depuis la butte granitique. Une table d’orientation invite à découvrir les monts du Cantal.

Il faut penser à repartir en passant à gauche du château et en poursuivant dans les bois. Suivre la trace principale qui débouche sur une large piste forestière avant de virer à gauche ; au premier carrefour, continuer à gauche sur environ 450m et, surtout, être attentif au balisage. À travers les pins, il faut rejoindre Bonnès et, avec un peu de chance, il est possible de tomber sur l’habitant de ce lieu-dit qui a la main verte et l’anecdote facile. Le retour se fait par la route et le goudron est vite oublié lorsqu’on aperçoit le village à travers la nature…