Aveyron : à Druelle, voici comment Stéphane Lemoine fait le maxi pour la Mini

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  • Stéphane Lemoine bidouille  la Mini pour "sa bouille" !
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  • Stéphane Lemoine fait le max pour la Mini
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    Stéphane Lemoine fait le max pour la Mini
Publié le
Olivier Courtil

Mécanicien de profession, ce réparateur de Mini par passion a fondé sa microentreprise Doc’Mini.

Devant le capot levé, Stéphane Lemoine a les yeux écarquillés. Comme un enfant qui passe son temps à bidouiller et faire rouler les voitures sur le tapis. Avec l’atavisme de son père, mécanicien, Stéphane Lemoine est tombé les mains dans le moteur pour en faire son métier et passe son temps libre à réparer et choyer une voiture en particulier, la Mini. "J’aime sa bouille. Ce fut le premier moteur transversal, il y a eu beaucoup d’innovation", dit-il. Et de préciser : "C’était une voiture familiale accessible. Aujourd’hui, tous les véhicules anciens sont classés au patrimoine et comme il y a de plus en plus de demandes pour la Mini, elle est hors de prix." Lui, ne roule pas des mécaniques. Il vit au rythme frénétique de sa passion pour mettre en avant la voiture iconique britannique et rester caché derrière. Point d’enseigne lumineuse au hameau du Pas, commune de Druelle, pour identifier ce médecin de Mini qui a opéré un tournant en créant sa microentreprise à l’effigie de la Mini sous le nom "Doc’Mini".

Perpétuer la voiture

Il exerce ainsi deux jours par semaine, chez lui, dans son garage en construction pour remettre sur pied la célèbre petite voiture britannique désormais dans les mains du constructeur germanique BMW. " Il y a deux écoles, les Mini d’origine, de 1959 à 2000, puis celles fabriquées par BMW dont je n’aime pas leur style. " Son avis est tranché. Stéphane aime le beau, le goût de la tradition et des choses bien conçues. Il connaît même chaque conducteur au volant d’une Mini en Aveyron. La vraie donc, pas celle émanant de la marque allemande. "Le coût du marché est exorbitant, je ne fais pas de commerce. Je répare les Mini car je les aime et non pour enfumer le client", poursuit Stéphane qui fonctionne par le bouche-à-oreille. Il suffit de voir la succession de Mini stationnées pour constater le succès de sa petite entreprise. La majeure partie de ses clients provient de la capitale. De nombreuses épaves à remettre en lumière. Quant à sa collection, elle reste dans l’ombre pour celui qui a acheté sa première Mini en 2005. Histoire de profiter de sa passion. De sortir la tête du capot comme il est urgent de sortir la tête du guidon. "Toucher une veille Mini, la faire renaître complètement, c’est beau." Et par chance, "les Anglais étant ultraconservateurs, les usines historiques existent toujours ce qui permet de disposer de 90 % des pièces détachées." Ainsi, il atteint "sa quête du bonheur, de garder l’étincelle en préservant la Mini et y prendre plaisir." Et comme tout passionné, il fourmille de projets.

Bientôt une Mini dans le bus !

Une cabine téléphonique typique britannique trouverait sa place chez lui, contact a déjà été pris, et il est en quête d’un bus, anglais of course, pour y introduire une Mini à l’arrière et partir en vacances !

En attendant, il roule en camping-car pour se déplacer dans les (nombreux) rassemblements voués à la Mini. Comme il a fait en mai dernier pour se rendre au rassemblement international de la Mini à Florence en Italie. "Les réseaux sociaux c’est bien pour des contacts mais on ne connaît pas les gens." Et tous les cinq ans, rendez-vous est donné sur les terres d’origine de la Mini. Une gamme qu’il faut imaginer protéiforme tant les modèles répondent au succès de cette voiture culte : break, coupé, mini moke, etc. Et des variantes suivant les pays, l’Innocenti en Italie, l’Authis en Espagne… Sans parler que même sous l’unique pavillon britannique, la Mini a connu pléthore de marques (Austin, BMC, Leyland, Morris, Riley, Rover, Wolseley). Bref, Stéphane Lemoine a l’embarras du choix pour réparer et écouter encore vrombir la Mini du siècle dernier. L’authentique !

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