Disparition de Lina : indices, battues, maison fouillée... où en est l'enquête après plus d'une semaine de recherches ?
Une information judiciaire pour "enlèvement" ou "séquestration" a été ouverte dimanche 1er octobre. Le parquet de Strasbourg reprend l’enquête, dont s’est dessaisi le parquet de Savernes.
Un peu plus d’une semaine après la disparition de la jeune Lina, 15 ans, près de la gare de Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin, l’enquête se poursuit. Dimanche 1er octobre, elle a pris une nouvelle tournure, après que le parquet de Saverne s’en est dessaisi au profit du parquet de Strasbourg. Le point sur cette mystérieuse et inquiétante affaire.
La disparition
Samedi 23 septembre, en fin de matinée, Lina, une jeune fille de 15 ans, quitte le domicile familial, à La Plaine, dans le Bas-Rhin, pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, située à quelque 3 kilomètres. Deux témoins ont aperçu la jeune fille sur la route en direction de la gare, où elle devait prendre un train pour Strasbourg où elle devait rejoindre son petit ami. Ne la voyant pas arriver, il alerte la mère de Lina, qui prévient les secours. Il est 14 h 15.
L’indice
Commence alors une enquête, qui va s’avérer difficile au fil de la semaine qui va suivre. Les enquêteurs disposent alors d’un premier indice : le téléphone de Lina a cessé de borner à 11 h 22. Sur le trajet de la jeune fille, les enquêteurs ne disposent d’aucun indice permettant d’avancer. De même, aucun mouvement sur son compte bancaire n’est enregistré. Ce qui permet d’imaginer que la jeune fille n’a pas fugué.
Les battues
Plusieurs battues sont menées tout au long de la semaine. Elles ne révéleront aucun indice permettant aux enquêteurs d’avancer dans leurs investigations. Pas moins de 80 gendarmes, assistés de bénévoles, ont passé au peigne fin le chemin pris par la jeune fille, sur la départementale 350. La gendarmerie a mobilisé des équipes cynophiles, un hélicoptère et des drones. Sans résultat. Selon Aline Clérot, procureure de Saverne, "aucune trace sur la chaussée évoquant un accident de la route" n’a pu être observée.
Les "points potentiels"
Face au manque d’indices, les enquêteurs passent à la vitesse supérieure. Ils recensent "plusieurs points de la zone potentielle de disparition". Ils passent ainsi, vendredi, au peigne fin tout à la fois une maison abandonnée, une supérette, une déchetterie.
Plusieurs véhicules sont également fouillés, selon nos confrères des Dernières nouvelles d’Alsace et du Parisien. Étaient notamment visés les propriétaires de Renault Clio de couleur sombre. Deux témoignages recueillis par les enquêteurs faisaient état du comportement suspect d’un homme au volant de ce type de voiture. Il avait été aperçu dans la région peu avant le jour de la disparition de la jeune Lina.
Des ossements
Samedi, toujours à partir d’un témoignage, les enquêteurs creusent un terrain situé sur le bas-côté de la départementale 350. Ils ont découvert des ossements. Après analyses, ils ont été identifiés "comme de nature animale".
Une information judiciaire pour enlèvement et séquestration
Dimanche, on apprenait que le parquet de Strasbourg s’était saisi de l’enquête. Dans un communiqué commun avec celui de Saverne, il annonce l’ouverture d’une information judiciaire des chefs d’ "enlèvement ou séquestration de plus de sept jours".
Deux juges saisis
Deux juges d’instruction sont saisis de la procédure pour des "faits criminels". Une nouvelle semaine s’ouvre. Et chacun redoute l’information qui viendra glacer l’opinion.












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