Disparition de Lina : les multiples fouilles d'une maison à Diespach ne donnent rien, l'habitant a été entendu par les enquêteurs

  • Lina est toujours introuvable, l'habitant de la maison fouillée par les enquêteurs a été entendu comme témoin.
    Lina est toujours introuvable, l'habitant de la maison fouillée par les enquêteurs a été entendu comme témoin. Gendarmerie du Bas-Rhin
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Huit jours après sa disparition, Lina reste introuvable dans le Bas-Rhin.

Cette piste n'aura rien donné. Depuis trois jours, une maison située à Diespach (commune de Plaine, où réside Lina) fait l'objet de fouilles approfondies, notamment avec la présence de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). Dès vendredi soir, la voiture de l'habitant a été réquisitionnée pour des analyses. Mais les vérifications se sont révélées non concluantes, rapporte Le Parisien, ce dimanche 1er octobre 2023.

L'habitant, un professeur de musique, a été entendu par les enquêteurs plusieurs fois car ses premières déclarations semblaient ambiguës. Il n'a pas été placé en garde à vue et rien ne le désigne comme suspect après la fouille de la maison et de son véhicule.

Une information judiciaire ouverte, qu'est-ce que ça change ?

Cela fait maintenant huit jours que Lina, une adolescente de 15 ans, a disparu entre Plaine et Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin. Samedi 23 septembre, elle a quitté son domicile à pied dans l'optique d'aller à la gare, un trajet de tout juste trois kilomètres. Elle devait embarquer pour rejoindre son petit ami à Strasbourg, mais Lina n'est jamais montée dans le train.

Ce dimanche, une information judiciaire a été ouverte pour les faits criminels "d'enlèvement ou de séquestration". Deux juges d'instructions ont été saisis, les enquêteurs bénéficient à présent de davantage de moyens pour retrouver la piste de Lina, notamment en mettant en place des écoutes, en pouvant convoquer des témoins ou des suspects, mener des gardes à vue ou organiser des confrontations. Le parquet de Saverne est dessaisi de l'affaire en raison de sa "complexité", celui de Strasbourg prend le relais.

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