Rodez : redynamiser le commerce en centre-ville, la lourde tâche de Cassiopée
L'association, qui s'apprête à fêter ses dix ans, continue à œuvrer dans un même but, développer le commerce de proximité.
Face à elle c'est un véritable mur qui se dresse. À l'heure où Internet et l’e-commerce ont depuis plusieurs années envahi nos habitudes, comment faire pour convaincre les consommateurs à retourner consommer au plus près, et notamment dans les boutiques de centre-ville ?
C'est tout le défi auquel, sur le Grand Rodez, l'association Cassiopée, qui regroupe plus de 100 indépendants, est confrontée. "C'est vrai qu'il y a de l'inquiétude chez les commerçants", reconnaît son nouveau coprésident, David Caumes. Sans oublier que la conjoncture vient également y ajouter son grain de sel, ce qui n'est pas pour améliorer la situation. "On sent que les entreprises ont besoin d'aide", poursuit-il.
La carte fidélité : un succès
Malgré toutes ces entraves, Cassiopée fait son petit bout de chemin. Le comité, qui fêtera ses 10 ans en 2024, connaît, via son volet fidélité, et la carte qui va avec, un beau succès. "Elle est utilisable dans 64 commerces", précise David Caumes, majoritairement installées dans le centre-ville ruthénois. Et 85 entreprises sont en quelque sort "partenaires", fournissant à leurs employés des cartes cadeaux, dont le montant est utilisable chez ces 64 adhérents.
Mais au-delà de ça, figure bien évidemment la carte plus classique, permettant de cumuler des points chez ses boutiquiers favoris. Et toutes ces opérations semblent plutôt bien se porter. 3,6 millions d'euros de chiffre d'affaires ayant été générés en 2022 par les 9 000 cartes actives. "C'est une vraie réussite, on constate que chaque année les données sont en hausse", se réjouit le coprésident.
Créer plus d'événements
Ce qui n'est tout de même pas assez pour lui. "On aimerait faire beaucoup plus, c'est important alors que les commerces de proximité, essentiels à notre qualité de vie, sont en grande difficulté." Alors Cassiopée œuvre sur un second plan, le volet animation. "On essaie de travailler ensemble, il y a beaucoup de choses à faire pour un seul et même but, créer une dynamique favorable à nos adhérents", explique le professionnel en assurances. Dans ce sens, l'association prévoit un quine courant janvier, mais également de renforcer les animations et les décorations en période de Noël, organiser des braderies, des défilés...
"Il faut que les flux (économiques et de population, NDLR) reviennent vers nos centres-villes. Notre potentiel n'est pas suffisamment exploité", estime-t-il. Alors pour Cassiopée le défi reste grand, alors que plusieurs entreprises connaissent des difficultés.
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