CARTE. Covid-19 : département par département, voici où le virus circule le plus fort en octobre

  • La circulation du virus ralentit mais cela ne veut pas dire qu'il disparaît.
    La circulation du virus ralentit mais cela ne veut pas dire qu'il disparaît. Illustration - Pixabay
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Entre le 9 et le 15 octobre, les derniers chiffres communiqués par Santé Public France font état d'un recul du Covid-19. Mais plusieurs départements affichent toujours un nombre de contaminations élévées.

Une nouvelle hausse des contaminations avait été détectée durant l’été 2023. Une nouvelle campagne de vaccination a été lancée depuis le lundi 2 octobre pour les personnes vulnérables.

Dans son dernier bulletin hebdomadaire, Santé publique France observe néanmoins une diminution du nombre de cas liés au Covid-19, en médecine de ville et à l’hôpital, "excepté une stabilisation chez les personnes âgées de 65 ans et plus". 

Pour autant, la vigilance reste de mise, d'autant plus en saison automnale, avec l'arrivée des virus de l'hiver. Le taux d’incidence à l’échelle de la France est de 38,25 cas pour 100 000 habitants. Cela représente 25 961 cas en semaine 41 (c'est-à-dire du 9 au 15 octobre).

Santé publique France rappelle la nécessité de rester prudent dans l'interprétation des données épidémiologiques. "Les taux d’incidence présentent en effet certaines limites car ils ne reflètent que les cas confirmés biologiquement en laboratoire et non la situation réelle", précise l’Agence nationale de santé publique. "Moins de tests étant réalisés et le recours aux tests en laboratoire (et non en pharmacie) variant dans le temps et selon les territoires, l’indicateur ne peut donner une photographie parfaitement nette de la circulation du Sars-CoV-2 dans l’Hexagone".

Où le Covid repart le plus à la hausse ?

Fin août, Santé publique France a remis à disposition son suivi hebdomadaire de l'évolution du Covid-19 en France, département par département. 

Si le taux d'incidence semble reculer, des inégalités subsistent d’une région à l’autre. Le Grand Est est en ce moment la région la plus touchée par les contaminations au Sars-CoV-2. Dans le Bas-Rhin, le taux d’incidence atteint 86,9 nouveaux cas positifs pour 100 000 habitants entre le 9 et le 15 octobre. Ce qui est plus de deux fois supérieur au taux d’incidence à l’échelle nationale.

L’indicateur atteint même 93,16 infections pour 100 000 habitants en une semaine en Meurthe-et-Moselle, ce qui correspond au plus fort taux de nouveaux cas observé en France.

D'autres départements comme la Saône-et-Loire, la Côte-d'Or, la Nièvre, le Cher, l'Allier, la Loire, l'Isère et le Rhône sont sous surveillance.

En Occitanie ?

En l'espace de quinze jours, le virus la Haute-Garonne et l'Aude présentent le plus fort taux d'incidence. Les contaminations ont dégonflé dans les autres départements de l'Occitanie lors de la semaine du 9 au 15 octobre.

Attention, toutefois, l'Aveyron, le Lot et la Lozère sont les départements qui enregistrent une hausse des contaminations. 

Voici les taux d'incidence en Occitanie lors de la semaine du 9 octobre au 15 octobre :

  • Aveyron : 22,84 cas pour 100 000 habitants (17,5 cas du 25 septembre au 1er octobre
  • Lot : 27,50 cas pour 100 000 habitants (18,9 cas du 25 septembre au 1er octobre
  • Lozère : 24,81 cas pour 100 000 habitants (20,9 cas pour 100 000 habitants du 25 septembre au 1er octobre
  • Pyrénées-Orientales : 22,25 cas pour 100 000 habitants (28,4 cas pour 100 000 habitants du 25 septembre au 1er octobre)
  • Gers : 22,88 cas pour 100 000 habitants (29,1 cas du 25 septembre au 1er octobre)
  • Gard : 16,33 cas pour 100 000 habitants (29 cas du 25 septembre au 1er octobre)
  • Hautes-Pyrénées : 27,27 cas pour 100 000 habitants (29 cas du 25 septembre au 1er octobre)
  • Ariège : 30,69 cas pour 100 000 habitants (37,2 cas pour 100 000 habitants (29 cas du 25 septembre au 1er octobre)
  • Hérault : 30,63 cas pour 100 000 habitants (38,6 cas du 25 septembre au 1er octobre)
  • Aude : 39,75 cas pour 100 000 habitants (38,9 cas du 25 septembre au 1er octobre)
  • Tarn : 27,48 cas pour 100 000 habitants (41 cas du 25 septembre au 1er octobre)
  • Haute-Garonne : 39,87 cas pour 100 000 habitants (49,7 cas pour 100 000 habitants du 25 septembre au 1er octobre)
  • Tarn-et-Garonne : 36,71 cas pour 100 000 habitants (54,8 cas du 25 septembre au 1er octobre)

De multiples variants

Interrogés par nos confrères d'Actu.fr, l'épidémiologiste Antoine Flahault affirme que la France est touchée par "une soupe de plusieurs variants de la lignée XBB, incluant EG.5.1 (surnommé Eris), qui constituent les souches dominantes".

Et de préciser : "Le variant BA.2.86, surnommé Pirola, connaît actuellement une forte croissance en France, avec un doublement du nombre de cas chaque semaine. Toutefois, il ne devrait pas réussir à s’imposer comme souche dominante dans le pays avant plusieurs mois".

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