Escrime : pourquoi les épéistes en quête de titre viennent se former à Rodez ?

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  • Une belle brochette d’escrimeurs dont on entendra parler sur le plan national.
    Une belle brochette d’escrimeurs dont on entendra parler sur le plan national.
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Centre Presse

Un accompagnement sportif et scolaire orienté vers l’excellence, validé par les instances fédérales, a été mis sur pied.

L’Escrime Rodez Aveyron (ERA) s’est engagée auprès de la Fédération française pour devenir le 4e centre de formation de France après Lyon, Douai et Orléans, dans une structure tournée vers la performance. Répondant au cahier des charges, le club ruthénois est labellisé pour les lycées comme centre de formation fédéral pour l’épée à l’image d’un "pôle espoir".

Cela implique de l’organisation, de l’encadrement, des compétences et une structure adaptée. La présidente de l’ERA, Géraldine Godzick-Vernhes, rappelle que le club fonctionnait déjà en centre de formation régional "sans véritablement de cahier des charges. Mais pour l’habilitation fédérale, la barre des exigences est bien plus haute. Nous avons cependant la capacité technique et logistique à accomplir cette tâche".

Des conditions de vie optimisées

Un suivi scolaire et médical renforcé, un aménagement d’horaire pour les entraînements : l’hébergement se fait aux lycées Monteil et François-d’Estaing car les jeunes épéistes viennent de toute la région sud de la France. "Ne sont admis dans le centre de formation que des élèves ayant un bon niveau scolaire", précise en outre la présidente.

Un encadrement expérimenté pour les 11 jeunes en formation

Deux entraîneurs référents, Samuel Jau et Vincent Delpech, assurent les entraînements au quotidien, de même que des intervenants spécialistes de la performance, tels que préparateurs physique et mental. Des consultations avec un orthoptiste (développer la vitesse visuelle), option particulière prise par le club ruthénois, sont également au programme. La vie sportive des épéistes en devenir est donc rythmée quotidiennement, voire bi-quotidiennement à raison d’une quinzaine d’heures hebdomadaires. Des cours individualisés avec planification des objectifs figurent également dans le cursus.

Ce choix de vie sur trois années, un choix de carrière sportive : c’est celui fait par les 11 jeunes (4 filles et 7 garçons) en cette première année sur le piton ruthénois. Cela passe par des sacrifices comme l’éloignement familial, une vie très cadencée, avec deux week-ends par mois en compétition. Jean-Michel Goubert l’assure : "Devenir champion, avoir l’espoir de rejoindre les athlètes de l’équipe de France même s’il y a peu d’élus, ceux qui sont là ont cette passion." Mais la passion ne suffit pas pour intégrer le centre de formation. Pour postuler, le candidat doit également présenter un bulletin scolaire validant sa capacité à suivre l’enseignement tout en exerçant un sport de haut niveau, accompagné d’une lettre de motivation.

En résumé, l’engagement du club ruthénois dans ce cursus rejaillit sur tout le club, à tous les niveaux. "L’avantage pour nous est que ces jeunes talents du centre tirent contre nos licenciés tout au long de l’année, cela crée de l’expérience qui fait grandir le club", conclut Jean-Michel Goubert

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