Guerre Israël-Hamas : début de la trêve, libération d'otages, à quoi s'attendre pour cette journée de vendredi ?

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Centre Presse Aveyron avec Reuters

Entre début d'une première trêve et libération d'otages, ce vendredi 24 novembre 2023 doit marquer un tournant alors qu'Israël et le Hamas livrent de violents combats l'un contre l'autre depuis 48 jours.

Un 24 novembre charnière ? Ce vendredi, entre début d'une trêve de quatre jours et libération d'otages, va être scruté de près alors qu'Israël et le Hams sont au cœur de violents combats depuis 48 jours. À quoi faut-il s'attendre ?

Trêve de quatre jours, otages libérés...

L'accord négocié par le Qatar, avec le soutien des Etats-unis, prévoit la libération de 50 otages, un peu plus d'une dizaine par jour, en échange d'une trêve de quatre jours, de la libération de 150 détenus palestiniens et d'une augmentation de l'aide humanitaire dans le sud de la bande de Gaza. Un premier groupe de 13 femmes et enfants devrait être libéré vendredi après-midi.

Ce sont les modalités qui ont retardé le début de l’opération. Finalement, les otages devraient être "remis via la Croix-Rouge pour les emmener en Égypte", frontalière de la bande de Gaza, avant d’être confiés "à la partie israélienne". Si les familles n’apprendront l’identité des personnes libérées seulement lorsqu’elles auront posé le pied sur le sol hébreu, le bureau du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré disposer d’une "première liste de noms".

La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a dit espérer qu’il y aura certains des huit otages français parmi eux.

Premiers otages libérés dans l'après-midi ?

Selon un porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, qui a mené la médiation entre Israël et le Hamas, les premiers otages devraient quitter la bande de Gaza à 16h00 (14h00 GMT). L'Egypte a indiqué que 130.000 litres de carburant seraient acheminés chaque jour à Gaza et que 200 camions transportant de l'aide entreraient quotidiennement dans l'enclave pendant que les armes se taisent. Des premiers camions sont entrés par le point de passage de Rafah une heure environ après le début de la pause dans les combats, a constaté Reuters sur place.

Violents combats avant la trêve

Un journaliste de Reuters dans le nord de la bande de Gaza n'a observé aucune activité de l'aviation israélienne dans l'immédiat, ni les traînées blanches laissées dans le ciel par les tirs de roquettes palestiniennes. La chaîne libanaise Al Mayadine n'a signalé aucun accrochage dans l'enclave.

Des soldats ont ouvert le feu lors d'un incident isolé, a rapporté Al Djazira, sans dire s'il y avait des victimes. L'armée israélienne a accusé le Hamas d'avoir tiré des roquettes en direction de deux villages israéliens, où les sirènes d'alerte ont été déclenchées peu après le début de la trêve, sans que des dommages soient signalés. Les combats faisaient rage quelques heures avant l'arrêt des hostilités, des responsables de l'enclave déclarant qu'un hôpital de Gaza avait été touché lors d'un bombardement.

Israël et le Hamas insistent sur le caractère temporaire de la trêve et se disent prêts à reprendre les combats.

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