Maison d'arrêt de Rodez : un détenu se fait livrer six téléphones et de la drogue par un drone
Dans un communiqué de presse, le procureur de la République s'est félicité "d'une enquête menée avec célérité" à la suite d'une livraison de téléphones et de stupéfiants par drone à la maison d'arrêt de Druelle. Une nouvelle pratique.
On connaissait jusqu'alors les "parachutages" artisanaux. Mais depuis quelque temps, une nouvelle pratique inquiète fortement l'administration pénitentiaire : les livraisons par drone. C'est même devenu un véritable fléau dans les plus grands centres de détention, où les réseaux de délinquants multiplient les envois de drogue, téléphones, voire armes, via ces petits objets volants commandés à distance... Et la maison d'arrêt de Rodez n'échappe pas à la règle : elle aussi est aujourd'hui confrontée à cette méthode particulièrement discrète et souvent efficace, le détenu n'ayant qu'à tendre la main pour récupérer la marchandise.
Un an de prison pour le détenu receleur
Le 22 novembre dernier, un détenu ruthénois a écopé d'un an de prison lors d'une comparution immédiate devant le tribunal judiciaire de Rodez. Il s'était fait livrer six smartphones et des produits stupéfiants via deux vols de drone. Ce qui n'avait pas échappé au personnel pénitentiaire. En revanche, si le détenu a été pris la main dans le sac, le télépilote de l'objet volant n'a pu être identifié. "Les investigations se poursuivent pour l'identifier ainsi que d'éventuels complices ayant préparé cette intrusion. Les enjeux de ces dernières sont importants en termes de sécurité, notamment pour le personnel pénitentiaire confronté à la circulation de tous types de bien", a indiqué le procureur de la République, Nicolas Rigot-Muller, saluant "une enquête menée avec célérité".
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