Espalion. Pétanque, béton, et remparts : un joyeux méli-mélo

  • Les élus au travail.
    Les élus au travail.
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CORRESPONDANT

Le conseil municipal s’est réuni sous l’œil attentif de la maréchaussée puisqu’une quinzaine de membres du collectif pour le monument aux morts s’était rassemblée devant la mairie.

La séance a débuté avec une minute de silence en hommage au beau-père de Jean-Luc Pommier.

Ensuite, les élus ont abordé 28 points inscrits à l’ordre du jour. Parmi ceux-ci figuraient des sujets variés tels que les tarifs pour le village vacances et le camping en 2024, l’adressage de 5 rues, ainsi qu’une aide de solidarité destinée aux communes du Sud Arrageois dans les Hauts-de-France.

Parmi les autres points discutés figuraient les tarifs de la cantine scolaire pour l’année 2024, maintenus à 3,35 €. De plus, la séance a couvert l’acceptation d’un don pour le musée du scaphandre et deux subventions exceptionnelles, entre autres sujets.

Quand les boules sont dans le flou

Une demande de subvention de 800 € émanant de l’amicale de pétanque a soulevé des préoccupations au sein du groupe Territoire d’avenir. Guillaume Septfonds a insisté sur la nécessité d’obtenir des éclaircissements, soulignant que le signataire n’occupe aucune fonction de président ou de trésorier au sein de l’amicale. Il a aussi noté un changement par rapport à l’année précédente, où la subvention provenait de l’Internationale de pétanque, tandis que cette année, c’est l’amicale de pétanque qui en fait la demande. Le maire a proposé un vote sur la subvention, invitant les représentants des deux associations concernées à fournir des explications. Cependant, Jacques Dalmont a exprimé son désaccord, considérant comme inadmissible de voter sans clarifications préalables. Face à cette incertitude, le maire a décidé de surseoir à la demande de subvention de l’amicale de pétanque.

Le béton pleure, les remparts applaudissent

Le groupe Territoire d’avenir a interrogé le maire sur l’étude de la friche de l’immeuble Verdeille, sis place du puits. Le maire a expliqué que l’étude de la structure en béton révèle des dommages aux deux étages supérieurs en raison de la pénétration de l’eau. Des discussions sont en cours avec les partenaires financiers pour la réhabilitation. Ghislaine Carayol a suggéré de démolir les deux étages supérieurs, mais Éric Picard a souligné qu’il faudrait en reconstruire deux pour maintenir les quatre étages.

Jacques Dalmont a évoqué les dégâts potentiels des travaux, soulignant la dégradation avancée du bâtiment et le coût élevé de son acquisition (95 000 €). Il a proposé de démolir l’immeuble pour créer un accès, mais Éric Picard a opposé que le bâtiment soutenait les remparts anciens, et que les Bâtiments de France s’opposaient à la démolition. Le maire a mis fin à la discussion en affirmant que ni l’immeuble ni les remparts ne seront détruits.

À la fin du conseil, le maire a annoncé que la cérémonie des vœux aura lieu le 8 janvier à 19 heures à la salle polyvalente.