Loi immigration : les 32 départements de gauche vont refuser d'appliquer la "préférence nationale" à leurs aînés

  • La loi sur l'immigration votée à l'Assemblée nationale déjà retoquée par les départementsd de gauche.
    La loi sur l'immigration votée à l'Assemblée nationale déjà retoquée par les départementsd de gauche. Illustration Pexels - David Henry
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Le Lot et la Seine-Saint-Denis ont été les premiers à refuser d'appliquer ces nouvelles conditions d'attribution de l'APA, cette "aide universelle" destinée aux 60 ans et plus. Les 30 autres départements de gauche ont suivi.
 

Les 32 départements de gauche en résistance. Paris, la Gironde, la Dordogne, la Haute-Vienne et 26 autres départements dirigés par la gauche : après le Lot et la Seine-Saint-Denis, l'ensemble des départements français de gauche n'appliquera pas les nouvelles directives concernant l'attribution de l'aide personnalisée à l'autonomie (APA), devenues plus restrictives dans la nouvelle loi sur l'immigration. 

"Nous, présidentes et présidents de départements de gauche, refusons l’application du volet concernant l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) de cette loi inspirée par l’extrême-droite, portée par un exécutif qui prétendait incarner la modération et qui n’est désormais plus que l’illustration de la compromission", ont-ils indiqué ce mercredi 20 décembre dans un communiqué commun.

Des conditions d'attribution durcies

Parmi les nouvelles mesures incluses dans la loi Immigration votée ce mardi soir par les députés, "issues du programme de l'extrême droite", il y en a une que Serge Rigal, le président du conseil départemental du Lot, refusera d'appliquer sur son territoire. Cette mesure, c'est l'article 19 de cette loi Immigration, qui concerne l'attribution de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), une allocation destinée aux personnes âgées de 60 ans et plus en perte d'autonomie.

La nouvelle loi durcit les conditions d'attribution de cette APA : désormais, cette aide ne pourra être versée aux étrangers en situation régulière que s'ils justifient de 5 ans de résidence en France s'ils ne travaillent pas, et de 30 mois s'ils travaillent

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