Afida Turner, Lucie Lucas, Aurélien Rousseau... vives réactions suite à la publication de la tribune dédiée à Gérard Depardieu
Le 25 décembre 2023, 56 personnalités ont signé une tribune, publiée sur le Figaro, et nommée "N'effacez pas Gérard Depardieu". Depuis, de nombreuses (et vives) réactions ont émergé.
C'est une affaire qui n'en finit plus de faire jaser. Mis en examen pour viols et fortement fragilisé suite à la diffusion du Complément d'enquête en date du 7 décembre, Gérard Depardieu a fait l'objet d'une tribune, publiée sur le Figaro. Qui fait beaucoup, beaucoup parler.
"N'effacez pas Gérard Depardieu"
Cette tribune, publiée dans la soirée du 25 décembre 2023, est signée par une cinquantaine de personnalités. 56 très exactement. Si, d'entrée, ils déclarent ne pas "souhaiter entrer dans la polémique" et vouloir "laisser la Justice faire son travail", ils enchaînent, quelques instants plus tard : "Nous ne pouvons plus rester muets face au lynchage qui s'abat sur lui (Gérard Depardieu, NDLR), face au torrent de haine qui se déverse sur sa personne, sans nuance, dans l'amalgame le plus complet et au mépris d'une présomption d'innocence dont il aurait bénéficié, comme tout un chacun, s'il n'était pas le géant du cinéma qu'il est".
56 signataires
Au total, 56 personnes ont signé cette tribune. En grande majorité, ce sont des acteurs et actrices qui l'ont paraphée. Nathalie Baye, Vincent Perez, Gérard Darmon ou encore Yvan Attal, mais aussi Benoit Poelvoorde, Victoria Abril, en passant par les chanteuses Afida Turner et Carla Bruni, l'architecte Rudy Ricciotti ou encore l'écrivain Jean-Marie Rouart.
"Moi aussi, je fais des blagues sur le cul toute la journée !"
Dans les colonnes du Parisien, plusieurs signataires ont expliqué leur choix. "J'ai dit tout ce que je pensais de cette espèce de lynchage honteux, je ne peux pas en dire plus", a expliqué Nathalie Baye. "Il ne faut pas mêler la vie privée d'une artiste et son œuvre", a martelé Jean-Marie Rouart.
Afida Turner est, elle, montée encore plus au créneau. "J'aime l'acteur et la personne. J'ai toujours aimé ses films, son franc-parler, il peut être vulgaire... Moi aussi, ça tombe bien (...) Il est Capricorne, il aime bien le vin et peut faire des blagues sur le cul. Moi aussi, j'en fais toute la journée. Mais les viols, je sais qu'il est incapable de faire de telles choses."
"Artistes à vomir, boomers de merde !"
Cette tribune a parfois donné lieu à de virulentes réactions, mais pas du côté des signataires. Actrice de la série "Clem", Lucie Lucas, qui joue le rôle de la fille de Victoria Abril, n'a que très peu goûté à la signature de cette dernière. Et elle le lui a fait savoir. "C'est pas vrai?? ... je suis sus le choc... dis moi que tu n'as pas fait ça", a-t-elle d'abord commenté sur Instagram. Avant de hausser d'un ton. "Artistes à vomir .. bommers de merde...la honte sur vous!!! Je n'arrive vraiment pas à y croire ! J'ai si hâte que vous disparaissiez de nos écrans pour de bon!"
On dit Madame Lucie Lucas s’il vous plaît \ud83d\udc4f\ud83d\udc4f\ud83d\udc51 pic.twitter.com/jM8HAZceyR
— zouz' \ud83c\udf43\ud83c\udf3a (@zouzoubchka) December 26, 2023
Charlotte Arnould, qui avait porté plainte pour deux viols contre Gérard Depardieu, a relayé cette tribune sur Instagram. Avec un commentaire pour le moins explicite : "tribune poubelle". En commentaire de cette publication, Lucie Lucas va encore plus loin. "Combien de comportements inadmissibles ai-je tus ? J'ai beaucoup à dire sur certaines personnes de cette liste délicieuse de cosignataires", lâche-t-elle, avant de s'en prendre, de nouveau, à Victoria Abril : "Hein Victoria... tu veux qu'on parle de tes nombreuses agressions y compris sexuelles envers tes partenaires ? À y réfléchir, je ne suis pas surprise que tu aies signé ce torchon... tu flippes toi aussi et à y réfléchir, tu as bien raison. Ça suffit le délire".
"Effacer la parole et la souffrance des victimes, par contre..."
Autre réaction, celle d'Aurélien Rousseau, qui était jusqu'au 20 décembre ministre de la Santé. Celui qui a démissionné de son poste a pris une capture d'écran de la tribune, et affiché son incompréhension sur Twitter. "Je n’arrive pas à trouver le début d’une justification à ce texte : 'effacer Gérard Depardieu', personne n’y songe", démarre-t-il. Avant d'écrire : "Effacer la parole et la souffrance des victimes, par contre, cela m’a l’air bien engagé…"
Je n’arrive pas à trouver le début d’une justification à ce texte : « effacer Gérard Depardieu », personne n’y songe. Effacer la parole et la souffrance des victimes, par contre, cela m’a l’air bien engagé… pic.twitter.com/BwVlI3c3GP
— Aurélien Rousseau (@aur_rousseau) December 26, 2023
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