Football : un dimanche fou pour le Bozoulais Vivien Vaysset, qui a affronté le PSG en Coupe de France

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  • Le Bozoulais Vivien Vaysset posant avec son maillot de Coupe de France et celui que lui a offert le Parisien Lucas Beraldo.
    Le Bozoulais Vivien Vaysset posant avec son maillot de Coupe de France et celui que lui a offert le Parisien Lucas Beraldo. Repro CP
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Mickaël Nicolas

Le Bozoulais a affronté le PSG avec son club de Revel, dimanche 7 janvier, devant les caméras de beIN Sports lors des 32es de finales de la Coupe de France. Entré en jeu à la 72e minute, il s’en rappellera toute sa vie.

Mise au vert, escorte policière pour arriver au stade Pierre-Fabre de Castres, échauffement devant les nombreux supporters parisiens et une entrée en jeu pour environ vingt minutes dans la rencontre qui était l’affiche du dimanche 7 janvier à l’occasion des 32es de finale de la Coupe de France. Quel dimanche pour le Bozoulais Vivien Vaysset, qui s’est frotté au PSG avec son équipe de Revel (R1) !

"Là où tu réalises, c'est dans le couloir, quand tu es face à eux"

L’aventure s’est terminée, certes sur un score lourd (0-9), aux alentours des 22 h 45, dans un stade à guichets fermés acclamant leurs héros : les Revélois. L’ancien défenseur latéral castonétois l’a vécu en entrant en jeu à la 72e minute de la partie. Et ce malgré un planchot qui affichait déjà 0-6.

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"Quand j’ai appris que j’étais remplaçant, j’ai forcément été un peu vexé, mais je me suis vite remis dedans, précise Vaysset. C’était incroyable à vivre et même si, quand je suis entré en jeu, le score était déjà fait, tu joues comme à 0-0. Nous sommes arrivés au stade avec la police qui nous ouvrait la route, on a pris une première gifle en arrivant, en voyant tout ce monde. Finalement, nous n’avons pas croisé les Parisiens avant le coup d’envoi car nous sommes entrés pour l’échauffement avant eux. Là où tu réalises, c’est dans le couloir, quand tu es face à eux", se remémore-t-il au lendemain de la rencontre.

Après avoir chanceusement (ou malheureusement) croisé la route de Kylian Mbappé ou encore de Randal Kolo Muani, les souvenirs sont impérissables. "Le score restera anecdotique même s’il est lourd. On a joué contre ce qui se fait de mieux en Europe et dans le monde. Cela va vraiment trop vite. Comme disait notre coéquipier après le match à la TV : tu t’imagines pouvoir faire quelque chose pour les stopper mais sur le terrain, c’est autre chose. Je voulais me frotter à Mbappé, et j’ai pu à deux ou trois reprises. Ils ont été cool, ils nous ont félicités", raconte l’Aveyronnais en revivant l’instant.

"Le retour à la réalité va être difficile"

L’aventure restera extraordinaire pour les Revélois, acclamés par leurs supporters à l’issue de la rencontre. Une rencontre qui s’est terminée par les traditionnels échanges de maillots, et les Haut-Garonnais avaient déjà réglé l’histoire la veille. "Le samedi soir, nous avons tiré au sort les numéros des joueurs dont nous aurions le maillot. Je m’en suis pas mal sortie, j’ai eu celui de la recrue brésilienne, Lucas Beraldo."

Comme la plupart de ses coéquipiers, Vaysset avait posé un congé lundi pour se remettre de ses émotions et savourer l’après-match. "On a attendu la fin de la rencontre pour faire des photos, ils ont été assez abordables. Puis il y avait la réception. Je suis rentré vers 1 h 30. D’autres ont fini en boîte de nuit mais il n’y avait qu’eux un dimanche soir. Le retour à la réalité va être difficile." Un réveil que Vaysset et les siens vont connaître dès samedi, sur la pelouse de Seysses en championnat R1. Il devrait y avoir moins de monde…

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