Dakar-2024 : le duo aveyronnais Jean-Rémy Bergounhe et Lionel Costes mis hors course

  • Jeudi, le buggy de Jean-Rémy Bergouhne et Lionel Costes a été grandement endommagé par une voiture concurrente.
    Jeudi, le buggy de Jean-Rémy Bergouhne et Lionel Costes a été grandement endommagé par une voiture concurrente. Repro CP
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Serge Carrière

Victime d’un accident au départ de la première journée de l’étape marathon du Dakar, jeudi 11 janvier, le tandem aveyronnais a réussi à rentrer au bivouac réparer la casse… avant d’être disqualifié par la Fédération internationale d’automobile.

Jeudi 11 janvier, Jean-Rémy Bergounhe et Lionel Costes venaient tout juste de s’élancer sur la première journée de l’étape marathon de 48 heures du Dakar, quand ils ont été contraints de rebrousser chemin. "Nous étions en spéciale quand une autre voiture nous a sauté dessus. Nous étions dans un petit bol de dunes très enfoncé, quand l’autre concurrent est arrivé en sautant la dune et nous est retombé dessus. La voiture étant détruite, nous avons fait demi-tour pour réparer car nous étions seulement à 1 kilomètre du départ", relate Lionel Costes.

Il ajoute : "Vu la casse, nous avons pris la décision de rentrer à la corde, derrière une voiture, pour retourner au bivouac afin de ressouder la partie arrière, remplacer toute la casse : échappement, capot arrière, une partie du châssis arrière et support, habillage carbone, boîte à air, radiateur. Et pour s’assurer que le moteur pourrait tenir vu la perte d’huile dans le choc. Les mécanos ont fait un superbe travail et ont remonté l’auto."

Si le buggy avait retrouvé des couleurs, Bergounhe et Costes ont eu une mauvaise surprise une fois repartis. "Juste avant la fin des travaux, un commissaire de la Fédération internationale de rugby (FIA) est venu voir l’attroupement. Il savait parfaitement que nous étions là car nous avons une balise GPS sur l’auto, indique Costes. Il nous a laissés faire et, une fois sur la route pour reprendre la spéciale, nous avons reçu un appel, nous interdisant de reprendre la course. Raison : toute assistance extérieure était interdite pendant l’étape marathon… Nous pourrons repartir dimanche mais hors classement final. La déception est grande." Mais l’aventure n’est pas terminée pour le duo, qui est bien décidé à retrouver la route, la motivation et les émotions pour chacune des spéciales restantes.

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Du côté de Loïc Minaudier et Mathieu Serradori, l’étape marathon n’a pas été de tout repos : le tandem a dû rouler la deuxième journée, vendredi 12 janvier, avec un embrayage défaillant, car la solution trouvée au bivouac la veille n’a pas tenu.

Quant à Florent Vayssade et Nicolas Rey, ils ne doivent qu’à un way point manqué et une pénalité de 15 minutes de ne pas gagner l’étape en catégorie SSV. Finalement classés 5es, ils remontent à la 8e place des SSV et la 57e du général. Vincent Biau, le seul motard aveyronnais en course, est toujours 25e de la catégorie malle-moto.

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