Michel Baert : "Il faut qu’Aubin se bouge !"

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  • La liste portée par Michel Baert organise des réunions publiques le 22 janvier (18 h 30, salle communale de Tramons), le 23 janvier (18 h 30, salle du Crouzet), le 24 janvier (18 h 30, les Arcades au Gua), le 25 janvier (18 h 30, salle Émile Zola) et le 26 janvier (18 h 30, salle Pierre Beffre).
    La liste portée par Michel Baert organise des réunions publiques le 22 janvier (18 h 30, salle communale de Tramons), le 23 janvier (18 h 30, salle du Crouzet), le 24 janvier (18 h 30, les Arcades au Gua), le 25 janvier (18 h 30, salle Émile Zola) et le 26 janvier (18 h 30, salle Pierre Beffre).
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Centre Presse

Michel Baert, tête de liste de "Construisons notre Aubin", a inauguré son local de campagne ce mardi et présenté les grandes lignes de sa candidature aux municipales.

À l’occasion de l’inauguration de son nouveau local de campagne, au 6 rue Henri Barbusse, Michel Baert a présenté à la presse les grandes lignes de la candidature de sa liste "Construisons notre Aubin" aux municipales.

"On a constitué une équipe avec un large éventail représentatif de la société, qui reflète toutes les strates d’Aubin. […] Les compétences de ma liste sont multiples, dans des domaines variés", assure le maire sortant, qui se définit comme "sincère et profondément humain" et qui revendique ses origines nordistes. "Je ne suis pas d’Aubin mais ce pays est le mien. J’y retrouve cette solidarité des ch’tis et des gens du nord."

Marie-Thérèse Sanchez, "quelqu’un dont j’ai besoin"

À ses côtés lors de la conférence de presse, Marie-Thérèse Sanchez, "élue depuis près de 20 ans" et qui s’était déjà manifestée en 2020 pour rejoindre la liste de Laurent Alexandre ou monter la sienne, occupera le poste de première adjointe en cas de victoire. "Elle est très expérimentée. C’est quelqu’un dont j’ai besoin à la mairie", confie l’homme de 65 ans.

Pour le reste de son équipe, dont la moyenne d’âge est de 56 ans, les postes ne sont pas encore répartis. "Il faut qu’on fasse un point à ce sujet et décider en fonction des désirs et disponibilités de chacun." Seuls Maurice Couderc et Brigitte Cuesta, "deux piliers qui ont très bien travaillé", pourraient conserver leur poste respectif, adjoint chargé des travaux communaux et adjointe à la vie scolaire.

Pas question de devenir une "banlieue de Decazeville"

Dans son tract bleu de 8 pages, la liste "Construisons notre Aubin" développe un programme avec l’attractivité comme fil rouge et des projets ambitieux qu’elle assume ne pas pouvoir réaliser avant les prochaines élections de 2026. "On n’est pas en train de dire qu’on fera tout ça en deux ans. On est en train de dire qu’il faut qu’Aubin se bouge. […] La population vieillit, il faut vite améliorer notre situation. […] On a élaboré un programme clair et important, pour faire venir des jeunes […] et qu’Aubin ne devienne pas une ville morte ou une petite banlieue de Decazeville." Comme son adversaire direct Christine Teulier, son ancienne colistière, Michel Baert insiste d’abord sur le dialogue, leur "premier engagement". "Je pense qu’il faut des réunions publiques dans le premier et dernier trimestre de l’année. […] Je suis pour la démocratie participative et aller devant les électeurs pour leur rendre des comptes."

Créer un appel d’air

Pour les travaux d’aménagement, l’isolation des écoles, la création de logements sociaux, "voire inclusifs", et la rénovation des sites sportifs de la ville sont au programme. "Nous sommes au centre de Rodez, Figeac et Aurillac. […] Si on baisse les impôts, qu’on crée des maisons et qu’on a de belles écoles, ça peut créer un appel d’air", espère Michel Baert. Il évoque l’installation d’un terrain multisport, d’un pump track et de vestiaires. Autre projet, le nouvel Ehpad dont "le financement est en cours" garantit la tête de liste, maire de 2022 à 2023.

La sécurité routière parmi les engagements phares

Parmi ses "engagements phares", la sécurité routière avec la création du rond-point du Plégat et la limitation à 30 km/h de certains axes, notamment entre Aubin et Cransac. "Le rond-point est l’une des priorités. Je ne lâcherais pas la communauté des communes là-dessus", commente celui qui veut "peser de tout [son] poids" au sein de l’institution.

Sur le plan culturel, la réfection de l’église du Gua, qu’il veut en partie désacraliser et en faire "un lieu incontournable d’Aubin", est un projet qu’il assure pouvoir concrétiser à coups de subventions. "La mairie ne paiera pas de sa poche pour l’église du Gua", affirme Michel Baert, qui estime les travaux à près d’un million d’euros. "Le tourisme est un des avenirs d’Aubin", résume celui qui est, comme son adversaire Christine Teulier, toujours fermement opposé à la nouvelle usine de tri des déchets Solena sur les communes de Viviez et Aubin.

Enfin, la condition animale occupe une partie importante du programme de "Construisons notre Aubin" qui espère "recréer un environnement qui permet de cohabiter avec ceux qui ont des animaux et ceux qui n’en ont pas."

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