Grève du 1er février : "Nous sommes face à des réformes complètement régressives", les enseignants se mobilisent à Rodez

Publié le , mis à jour

Le personnel de l'Education nationale a manifesté dans les rues de Rodez.

Les enseignants sont de retour dans la rue, jeudi 1er février 2024, à l'appel de l'intersyndicale. Ils étaient des dizaines à se rassembler devant la préfecture, à Rodez, à partir de 14h30, avant de défiler dans le centre-ville, saluant au passage les agriculteurs installés sur la place d'Armes depuis mercredi.

"Nouvelle mobilisation dans l'Education nationale, mais sur des enjeux qui sont en réalité anciens, car nous revendiquons toujours les mêmes choses face à des interlocuteurs qui, quels qu'ils soient, continuent à nous ignorer", présente Sylvain Lagarde, représentant SNES-FSU en Aveyron. 

Les questions des salaires et de l'attractivité du métier restent cruciales. Les syndicats s'indignent également du "choc des savoirs" mis sur la table par le Premier ministre Gabriel Attal. "Pour nous, oui, il y a un choc, mais c'est un choc culturel. Il y a un renoncement à l'ambition pour toutes et pour tous, à l'émancipation. C'est le retour du tri social comme on en a pu le connaître, il y a des années".

La ministre de l'Education nationale au cœur des polémiques

Les polémiques qui entourent la nouvelle ministre, Amélie Oudéa-Castéra, ne font que jeter de l'huile sur le feu auprès du personnel de l'Education nationale. Ses maladresses envers l'école publique lui avaient, entre autres, attiré les foudres de la filière enseignante dès ses premiers jours en poste.

A lire aussi : VIDEO. Amélie Oudéa-Castéra présente ses excuses sous les huées devant une école publique

"Je vais insister sur un seul de ses propos : elle a dit qu'elle allait s'inscrire dans les pas de son prédécesseur, donc Gabriel Attal. Et celui-ci s'inscrit dans les pas, en réalité, du président de la République. Ce qui est en place, c'est tout un fil conducteur pensé depuis le premier quinquennat qui vient déconstruire les choses", estime Sylvain Lagarde.  "Aujourd'hui, les mesures sont mises en place par une nouvelle ministre, mais c'est bien le fond qui est détestable et contestable".

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Les commentaires (1)
Anonyme13114 Il y a 2 mois Le 01/02/2024 à 18:23

Pas très nombreux les enseignants marxistes à Rodez. Je leur conseille d'aller au Venezuela pour exercer leur métier.