Basket-ball : après les Landes, la Draft WNBA pour la Ruthénoise Leïla Lacan ?

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  • En décembre dernier, Leïla Lacan, qui s’est mis tout Angers dans la poche, a été élue sportive de l’année du Maine-et-Loire par les lecteurs du Courrier de l’Ouest. En décembre dernier, Leïla Lacan, qui s’est mis tout Angers dans la poche, a été élue sportive de l’année du Maine-et-Loire par les lecteurs du Courrier de l’Ouest.
    En décembre dernier, Leïla Lacan, qui s’est mis tout Angers dans la poche, a été élue sportive de l’année du Maine-et-Loire par les lecteurs du Courrier de l’Ouest. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

La basketteuse ruthénoise Leïla Lacan a vécu un nouveau week-end sous le feu des projecteurs : elle a grandement participé à la victoire d’Angers vendredi avant d’agiter le monde du basket féminin français avec l’annonce non officielle de son transfert à Basket Landes. Et ce n’est pas tout : la meneuse de 19 ans pourrait aussi franchir l’Atlantique au printemps et devenir la toute première Aveyronnaise à être draftée. Explications. 

De la salle ruthénoise Ginette-Mazel aux fastes du mythique Barclays Center de New York ! Oui, cette trajectoire est possible. Bien qu’à cette heure très hypothétique, on vous l’accorde. Mais depuis sa plus tendre enfance sur le piton, Leïla Lacan, la basketteuse qui efface toutes les marques de sa discipline dans le département et au-delà, nous a habitués à surprendre. Par sa précocité. Mais aussi et surtout sa constance pour briser ce qui pouvait être considéré comme des plafonds de verre.

Ce week-end, une semaine après avoir fait son retour sur les parquets puisqu’ayant soigné pendant près de deux mois une entorse au genou, elle a porté les siennes, finissant ainsi meilleure marqueuse (15 points en 29 minutes) dans un match capital pour le maintien de son UFAB 49 face à Charnay, 69-62.

Euroleague, JO de Paris et championnat américain…

Son lot quasi quotidien serait-on tenté d’écrire malgré son jeune âge, elle qui ne fêtera ses 20 ans qu’en juin. Plus fort en revanche, les perspectives pour son avenir. La poste 1-2 a toujours été mature. C’est (aussi) ce qui lui a permis de revêtir tant de fois le maillot bleu, chez les jeunes, puis très précocement chez les seniors en 2023. Dans la gestion de sa carrière, cette qualité l’a aussi amené à décliner poliment les avances du prestigieux ASVEL il y a deux ans pour un club sûrement plus en adéquation avec son ambition du moment : découvrir l’élite senior. Et cette fois, bien qu’elle ne puisse, elle comme sa coach Aurélie Bonnan questionnée à ce sujet par nos confrères de Ouest France, le confirmer, l’Aveyronnaise aurait choisi du lourd pour la saison prochaine. Basket Landes en l’occurrence, comme nous l’indiquions déjà dans notre édition de dimanche. L’actuel troisième de LFB et pensionnaire d’Euroleague. Y retrouvant aussi une ex-coéquipière angevine, évoluant au même poste du reste, l’Américaine Alexis Peterson.

Selon nos informations, la surdouée de l’orange aurait paraphé un contrat de deux ans plus un supplémentaire en option avec le club de Mont-de-Marsan, alors que de très grosses boutiques, comme Montpellier ou encore Bourges, auraient aussi été sur les rangs pour l’enrôler. Ses capacités et ses stats font d’elle une pépite que beaucoup veulent voir briller chez eux. Au point de faire partie de la sélection de l’entraîneur national Jean-Aimé Toupane lors des prochains Jeux de Paris cet été ? Lors d’une visite à Rodez au début du mois, elle avait confié à ce sujet : " Il n’y a aucune certitude, j’ai un coup à jouer, à moi de faire ce qu’il faut. "

Des experts américains analysent son profil

Avant ça, la Ruthénoise pourrait avoir un autre rendez-vous planétaire. Du genre qui n’a jamais été épousé par aucun autre joueur ou joueuse aveyronnais : la Draft. Cette sélection à la sauce américaine pour évoluer dans un club Outre-Atlantique, le Graal.

En effet, née en 2004, Lacan est éligible cette année au rendez-vous qui se tiendra le 15 avril. Selon nos informations, elle pourrait s’y présenter ; ne serait-ce que pour ne pas louper le coche. Et alors que cela n’hypothéquerait en rien d’autres ambitions pour son futur proche. Car la saison américaine se dispute de mai à octobre, en quinconce avec la française, et aussi car être draftée par une franchise ne veut pas forcément dire traverser l’océan pour jouer avec, surtout dans la foulée.

Quoi qu’il en soit, le patronyme de la Rouergate est bien connu de certains experts américains, dont la reporter Jackie Powell qui la voie placée au 11e rang du premier tour de Draft. Ce qui l’enverrait potentiellement, comme la star française Marine Johannès, – " à condition qu’elle travaille la fiabilité de son tir à trois points", explique Powell – sous le maillot des New York Liberty. Et sur le parquet du Barclays Center…

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