Guerre en Ukraine : quels équipements militaires vont produire ces entreprises françaises sur le sol ukrainien ?

  • Des entreprises françaises pourraient produire sur le sol ukrainien des pièces détachées, ou des munitions, pour soutenir l'armée ukrainienne.
    Des entreprises françaises pourraient produire sur le sol ukrainien des pièces détachées, ou des munitions, pour soutenir l'armée ukrainienne. MaxPPP
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Hervé Garric avec Reuters

Trois entreprises françaises vont produire des équipements militaires en Ukraine, a déclaré ce vendredi 8 mars le ministre des Armées Sébastien Lecornu.

Trois entreprises françaises vont produire des équipements militaires en Ukraine, a déclaré vendredi 8 mars le ministre des Armées Sébastien Lecornu, qui a précisé qu'il n'était pas question d'envoyer des troupes combattantes au sol.

"Des entreprises françaises vont créer des partenariats, trois d'entre elles (...), avec des entreprises ukrainiennes, pour produire sur le sol ukrainien des pièces détachées, peut-être même des munitions", a déclaré le ministre lors d'un entretien sur BFMTV.

Parmi les entreprises concernées, le ministre a nommé notamment Delair, spécialisée dans la fabrication de drones.

L'idée c'est de trouver un partenariat local pour créer des accords commerciaux qui permettent aussi d'ailleurs, accessoirement, de regarder ce que sera le marché ukrainien à terme."

Livraison "le plus vite possible de 200 missiles Aster

Sébastien Lecornu a également annoncé avoir passé commande de 200 missiles antiaériens et antibalistiques Aster à la société de défense MBDA, "ceux que nos frégates sont en train de tirer en mer Rouge pour protéger les bateaux lorsqu'il y a des attaques venues des Houthis et qui servent sur le SAMP/T, l'équivalent du 'Patriot' français".

Le ministre a promis, concernant cette commande, que "les crédits de paiement suivront" et qu'il appartenait désormais à MBDA de "livrer le plus vite possible ces 200 missiles Aster qui serviront autant pour l'armée française que pour l'armée ukrainienne".

Le soutien à Kiev soumis au votes à l'Assemblée et au Sénat

La question du soutien à Kiev fera l'objet de débats et de votes mardi 12 et mercredi 13 mars à l'Assemblée nationale et au Sénat après la déclaration d'Emmanuel Macron n'excluant pas un éventuel envoi de troupes en Ukraine.

Le président français, qui a durci sa position envers la Russie, a renchéri jeudi 7 mars en déclarant, selon des propos rapportés par la presse, que le soutien français à l'Ukraine n'avait "plus de limites".

Pas d'envoi de troupes combattantes au sol

Sébastien Lecornu a affirmé que la France n'enverrait pas de troupes combattantes au sol malgré l'enlisement du conflit en Ukraine.

"Nous ne sommes plus dans la même situation qu'il y a deux ans, sur le front en Ukraine, où la contre-offensive n'a pas fonctionné comme elle aurait du (...), à Moscou avec l'assassinat d'Alexeï Navalny".

Le ministre relève également des interactions plus agressives avec l'armée russe qui a notamment menacé, selon Paris, d'abattre des chasseurs français au-dessus de la mer Noire, en zone internationale.

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Les commentaires (1)
RienCompris Il y a 1 mois Le 09/03/2024 à 08:50

Ne nous faisons pas d'illusion, la guerre qui opposera la Russie à l'OTAN est inéluctable. Le régime russe à besoin de guerres pour exister (Géorgie, Tchéchénie, Ukraine) et puis ce sera le tour des Pays baltes.