Denis Labarthe, "rapidement envahi par la peinture", expose à Cransac-les-Thermes jusqu’au 28 mars

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  • Denis Labarthe et son autoportrait.
    Denis Labarthe et son autoportrait. DDM
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Centre Presse Aveyron

Denis Labarthe expose une cinquantaine de ses œuvres présentée à l’Envol, à Cransac-les-Thermes, jusqu’au 28 mars 2024.

Si c’est sur le tard que Denis Labarthe s’est mis à exposer, comme jusqu’à la fin du mois avec une cinquantaine de ses œuvres présentée à l’Envol, à Cransac-les-Thermes, le virus du dessin l’a pris dès son enfance.

Comme le souligne l’artiste peintre amateur âgé de 75 ans et natif de Livinhac-le-Haut qui réside aujourd’hui à Villefranche-de-Rouergue, "d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé le dessin. J’ai sans nul doute été fortement influencé par mon frère, qui avait un bon coup de crayon. Je le trouvais meilleur que moi et je me suis étalonné à lui". Et d’ajouter : "Cette compétition fraternelle était le carburant de notre plaisir commun qu’était le dessin. Puis la vie d’adulte s’est invitée et je suis parti travailler à Decazeville aux aciéries, avec toujours le dessin en filigrane. Mon frère me taquinait, "pourquoi ne te mets-tu pas à la peinture ?". Je pratiquais du sport, donc le dessin me suffisait amplement. Ce sont les circonstances de la vie qui vont m’y amener. La fin des aciéries et ma mutation à Saint-Étienne. Là-bas, dépaysement complet. Aménagement dans un logement HLM alors que j’étais habitué à de l’espace, quasiment plus de relation, il me restait le dessin… et je me suis essayé à la peinture qui m’a rapidement "envahi". Je suis resté deux années à Saint-Étienne, que j’ai trouvé longues. Pourtant je leur dois beaucoup, car elles m’ont permis de découvrir la peinture. Je travaille quasiment uniquement à la peinture à l’huile même si parfois j’invite l’acrylique."

"Chez moi, tout est source d'inspiration"

Denis Labarthe explique son travail : "Chez moi, tout est source d’inspiration. En revanche, je ne travaille qu’en atelier. Quand je me promène, j’ai mon appareil photo et je flashe tout ce qui me plaît. Des sites patrimoniaux, Conques, Estaing, Belcastel, Cransac… Des paysages, Aubrac et autres, et ensuite chez moi, je reproduis sur la toile ce que j’ai pris en photo."

Et l’un d’entre eux ressemble plutôt à une fresque. "C’est la reproduction d’un tableau d’un artiste américain qui m’a plu." Une fresque qui ne l’a pas empêché de se mesurer à l’exercice de l’autoportrait. "Je me suis fait plaisir, je l’ai joué à la Van Gogh", confie-t-il un large sourire sur le visage.

Exposition jusqu’au 28 mars.
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