Ils devront désormais se plier à la signalisation destinée aux cyclistes : quels sont les engins concernés ?

Au rayon sécurité routière, il y a du changement : le Journal Officiel du 23 mars fait paraître un arrêté "relatif à la modification de la signalisation routière", en France. Qui est concerné ? Qu’est-ce que cela change ? On vous dit tout !

Mêmes règles que pour les cyclistes !

Comme le fait remarquer l’AFP, les conducteurs d’engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) devront respecter les panneaux d’interdiction de circulation et les feux tricolores comportant les figurines de vélo.

L’arrêté précise que cette décision est prise pour "améliorer la sécurité des usagers de la route et la sécurité des agents de la route, à adapter la signalisation à certaines contraintes des gestionnaires de voirie". Concrètement, la signalisation destinée aux cyclistes est donc étendue.

EDPM… kézako ?

Quels sont donc ces fameux "EDPM", dont les conducteurs vont devoir adapter leur conduite ? Comme le rappelle le Ministère de l’écologie, ces fameux engins de déplacement personnel motorisés regroupent "des engins tels que les différents modèles de trottinettes et patinettes électriques, les gyropodes, les monoroues ou les hoverboards".

Pistes cyclables, franchissement de feu tricolore…

Les utilisateurs de ces EDPM doivent emprunter les pistes cyclables obligatoires. Ils ont aussi l’obligation de se conformer à la signalisation du double sens cyclable. Ils peuvent enfin franchir le feu tricolore accordé par le panneau "cédez-le-passage cycliste au feu" : pour rappel, il donne la possibilité de se diriger vers la direction indiquée par la flèche, et ce même si le feu est rouge.

Comme le rappelle le Ministère de l’écologie, les règles générales pour ces EDPM stipulent qu’au-delà du comportement prudent demandé aux conducteurs, ceux-ci doivent avoir au moins 14 ans et être seuls sur ces engins. Il leur est interdit de porter des écouteurs et d’utiliser le téléphone. Enfin, l’assurance est obligatoire pour les utilisateurs de ces EDPM.

De nouvelles sanctions depuis le 1er septembre 2023

Pour rappel, depuis le 1er septembre 2023, de nouvelles sanctions sont applicables pour les utilisateurs de ces engins :

• 135 euros d’amende en cas de non-respect des règles de circulation ou de transport d’un passager
• 135 euros d’amende en cas de circulation sur un trottoir sans y être autorisé ou si l’engin est débridé
• 1 500 euros d’amende en cas de circulation avec un engin dont la vitesse maximale par construction est supérieure à 25 km/h