La consommation des Aveyronnais passée au peigne fin

  • Patron de la Maison du Livre à Rodez, Benoît Bougerol est président de la commission commerce et services à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Midi-Pyrénées.
    Patron de la Maison du Livre à Rodez, Benoît Bougerol est président de la commission commerce et services à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Midi-Pyrénées. José A. Torres
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Les principaux résultats d’une enquête régionale commandée par la CCI Midi-Pyrénées sur "l’évolution des comportements d’achat des ménages"  seront dévoilés lundi. Axée comme en 2009, sur les comportements d’achat, elle analyse avant tout l'évolution, six ans plus tard, des flux commerciaux sur les principaux pôles commerciaux de la région. Une mine d'informations pour le président de la commission régionale commerce et services de la CCI, le Ruthénois Benoît Bougerol qui prévient d'emblée. "Cette enquête ne mesure pas l’attractivité !"

Quel est votre sentiment sur l’étude ?

C’est une enquête très large, et non pas un sondage ou un coup de projecteur. Cette étude permet une vision très fine et d’aller donc au plus près de la réalité. Même sur un petit territoire, l’échantillon est relativement représentatif. Il n’y a pas de réelles surprises, on connaissait les grandes tendances mais c’est très intéressant de visualiser les évolutions et, de ce fait, les zones dynamiques.

Quels éléments vous sautent aux yeux ?

En cinq ans, la population a explosé et la consommation épouse assez précisément la progression de cette croissance. Que ce soit à Rodez, dans la grande couronne ruthénoise ou en Midi-Pyrénées, il n’y a pas de miracle, on enfonce des portes ouvertes mais on dispose là de données précises. C’est l’alimentaire qui tient le mieux mais il y a aussi d’autres lignes de produits qui se maintiennent, en l’occurrence l’hygiène-beauté et la santé. En revanche, l’équipement de la personne, celui de la maison, et la culture-loisirs (le sport en particulier) enregistrent d’importantes difficultés.

Des éclairages sur le e-commerce 

La part d’internet dans la vente à distance (estimée à 486 M€ contre 456 M€ cinq ans plus tôt) progresse depuis 2009 au détriment de la vente par correspondance. 80% des dépenses réalisées par la vente à distance sont effectuées par internet. Ce taux n’atteignait pas 60% en 2009 (261 M€). L’utilisation d’internet comme moyen de consommation n’est plus réservée à une certaine famille de produits, telle que l’informatique ou les vêtements, mais à une très grande partie des produits. C’est d’ailleurs le linge de maison qui apparaît au premier rang.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?