Pourquoi les Ruthénois n’y arrivent pas

  • Face à Auch dimanche, Rodez devra se rapprocher du parfait pour espérer quelque chose.
    Face à Auch dimanche, Rodez devra se rapprocher du parfait pour espérer quelque chose. PS
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    Pourquoi les Ruthénois n’y arrivent pas
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Mathieu Roualdés

Rugby (6e journée). Le SRA progresse, domine ses rencontres mais ne parvient toujours pas à gagner. Seule question de chance ou bien maux plus profonds ? En attendant de savoir, éclairage sur les raisons des difficultés ruthénoises.

Six matches, cinq défaites. Le SRA progresse, domine ses rencontres mais ne parvient toujours pas à gagner. Seule question de chance ou bien maux plus profonds ? En attendant de savoir, éclairage sur les raisons des difficultés ruthénoises.

PARCE QUE L’INEFFICACITÉ

Le beau jeu et les «chisteras», c’est bien. Mais l’efficacité et le pragmatisme, ça fait gagner des matches! Depuis le début de la saison, Rodez en manque cruellement. Pourtant, on ne compte plus ses longs temps de jeu dans les 22 mètres adverses. Comme dimanche à Agde ou encore à Castanet il y a une semaine, mais également face à Nevers le temps d’une mi-temps... Sans parler de Mauléon, Rodez devra se montrer bien plus réaliste dans l’avenir. Car, le fameux adage des footballeurs s’applique également au rugby: dominer n’est pas gagner. «On fait trop souvent les mauvais choix à quelques mètres de la ligne», pestait notamment Arnaud Vercruysse après le revers concédé à Castanet (28-11).

PARCE QUE L’ÂME DE TUEUR 

Ce deuxième point rejoint le premier. Au-delà de l’efficacité, Rodez ne semble pas avoir ce supplément d’âme permettant de «tuer» un match. Ou du moins de distancer ou faire mal à son adversaire au bon moment. Peut-être le revers de la médaille d’un effectif très jeune... Pour Arnaud Vercruysse, ce manque est plutôt à chercher du côté du leadership de l’équipe : «Certains joueurs doivent devenir des leaders pour mieux gérer nos temps forts et faibles, et savoir appuyer là où ça fait mal». 

PARCE QUE LA RÉUSSITE AU PIED

«Rodez, ce n’est vraiment pas le pied», titrait-on, hier. Effectivement, depuis le début de la saison, Rodez et ses buteurs ont du mal à régler la mire. Si le jeu d’occupation n’est pas encore au top, les tirs aux buts doivent quant à eux rapidement s’améliorer pour gagner. Dimanche, le SRA a terminé son match avec un 3 sur 8. De quoi encore une fois faire ressortir un autre adage : avec un bon pack et un bon buteur, on se maintient en Fédérale1. Rodez a pour l’instant le premier mais attend toujours le second...

PARCE QU’INCONSTANT

Certes, une rencontre est faite de temps forts et faibles. Certes, Rodez n’a pu travailler comme il l’entendait cet été en raison de nombreuses absences. Certes, de nombreux joueurs sont arrivés sur le tard, à l’image des Géorgiens ou encore du 3e ligne sud-africain, Wesley Kotze. Mais aujourd’hui, le SRA semble avoir du mal à tenir toute une rencontre. Dimanche, à Agde, l’équipe a connu une baisse de régime en deuxième période. Les Ruthénois se sont réveillés en fin de rencontre. Mais trop tard.

PARCE QUE L’ARBITRAGE

Un arbitre, il faut savoir se le mettre dans la poche ! Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que Rodez n’y arrive pas depuis le début de la saison. Les dimanches se suivent et se ressemblent. Le SRA se sent lésé, parfois à juste titre, et joue continuellement en infériorité numérique. Sur ce point également, la roue doit tourner.

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