Inquiétude à l'hôpital de Rodez sur le devenir du service de radiothérapie

L’inquiétude est de mise chez les délégués du personnel Force Ouvrière de l’hôpital Jacques-Puel de Bourran, à Rodez. En cause : la possible fermeture du service de radiothérapie si un praticien n’est pas trouvé d’ici le mois de novembre.

«Cela va faire bientôt 5 ans que ce service indispensable dans un hôpital digne de ce nom, fonctionne avec 5 radiothérapeutes privés qui viennent d’Albi pour se relayer à Rodez, explique Daniel Bousquet de FO santé. Or, la convention de 5 ans qui les lie à l’hôpital de Rodez arrive à terme en octobre et ces derniers ne souhaitent pas la renouveler. »

«Tirer le signal d’alarme»

D’après FO, le service de radiothérapie pratique plus de 13 000 actes chaque année. De quoi, selon le syndicat, attiser la convoitise des praticiens privés albigeois. «Il n’y a pas de service de radiothérapie à Albi. Et l’Agence régionale de santé (ARS) qui donne l’autorisation d’en ouvrir ne semble pas disposée à le faire pour le moment. Mais, ajoute Daniel Bousquet, si le service de radiothérapie de Rodez n’arrivait plus à fonctionner faute de praticien - ils sont visiblement très difficiles à recruter - l’ARS pourrait très bien être amenée à changer d’avis. Ce qui serait une catastrophe pour l’hôpital de Rodez, mais aussi et surtout pour tous les Aveyronnais. » D’où la volonté des délégués FO de «tirer le signal d’alarme. Tout le monde doit se mobiliser pour que ce service reste à Rodez, dans un hôpital public. Sa disparition menacerait tout le service d’oncologie. L’activité doit continuer et être garantie à long terme», conclut le secrétaire départemental FO.