Artisanat : la bataille pour la chambre est lancée
Élections. e 14 octobre au plus tard, les 6 500 artisans du département auront élu, par correspondance, un nouveau conseil d’administration, pour 5 ans cette fois, à la chambre de métiers. Si le scrutin débute officiellement le 1er octobre, la campagne est déjà bien engagée.
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CHRISTINE SAHUET : «L’ENVIE D'AVANCER»
Comment avez-vous constitué votre liste ?
Six ans de travail ensemble, voilà quel a été notre fil conducteur. Ceux qui avaient gardé l’envie sont restés. L’envie d’avancer. Ils sont une bonne douzaine sur 25, trois ont fait sécession, d’autres ont été atteints par la limite d’âge. On voulait faire de la place aux jeunes, y compris aux places non éligibles, pour les inclure dans nos travaux et assurer une relève pour la prochaine mandature. On a intégré les entreprises qui représentent tous les domaines de l’artisanat. Et puis, on est allé au-delà de ce que la loi nous impose en matière de parité.
Votre programme est prêt ?
Notre projet est bâti sur un gros travail à accomplir en région pour faire reconnaître les départements ruraux comme le nôtre. Nos ressources passent par la chambre régionale, il faut se battre. Ce n’est pas forcément un travail visible par les artisans. Pour l’Aveyron, on doit agir sur la formation continue, assurer une veille sur les métiers et leur évolution, aider la création et la reprise d’entreprises... Et développer le campus des métiers avec la construction un grand projet d’internat à la clé.
Comment allez-vous faire campagne ?
Nous allons envoyer une lettre aux artisans et lancer des rencontres par petits groupes, sur le terrain pour expliquer ce que l’on fait, sur les réseaux sociaux aussi... La campagne sera courte. Mais je la voudrais propre et menée sur le ton du respect.
- LAURENT BON : «UN REGARD NEUF»
Qu’est ce qui vous a guidé pour constituer votre liste ?
Réunir des élus sortants et des nouveaux venus qui ont envie de nous suivre. Il a fallu composer entre figures libres et imposées par la loi. Mais nous n’avons pas eu de difficultés particulières. Ce ne sont pas forcément des gens syndiqués. Tous les colistiers sont animés par l’envie d’amener à la chambre un regard neuf.
Vous êtes nombreux à être adhérents à la Capeb ?
Trois seulement. Le CNATP est aussi représenté... Ce n’est pas une liste syndicale, encore une fois, même s’il faut s’adosser à une formation.
Quelles sont les grandes lignes de votre programme ?
Il est encore un peu tôt pour le détailler. Mais disons que nous voulons jouer l’ouverture, ouvrir cette chambre qui est un peu fermée depuis une mandature... Cela nous tient à cœur, nous avons envie de porter d’autres méthodes de fonctionnement, au bénéfice de tous les artisans.
Quelle forme prendra votre campagne ?
Il est difficile de mobiliser les gens autour de rencontres programmées ou de réunions publiques. On va prioritairement communiquer à travers les médias, les réseaux sociaux...
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