Des élections professionnelles sur fond d’avenir toujours incertain

Retardées d’un an, les élections professionnelles à l’usine Bosch auront finalement lieu le 6 novembre prochain. C’est dire qu’après quelques mois de relative accalmie, l’avenir de l’usine va de nouveau occuper la une de l’actualité départementale. Un avenir toujours aussi incertain au regard de l’évolution fortement négative et grandement inquiétante du marché du diesel.

La CGT évoquera ces élections ainsi que la situation de l’entreprise, ce lundi 29 octobre, lors d’une conférence de presse. Deuxième syndicat de l’entreprise (32,54 %), derrière Sud (39,42 %), la CGT n’a pas suivi, on s’en souvient, l’intersyndicale lors du vote de l’accord de transition, le 4 juillet dernier.

Cet accord prévoit, rappelons-le, un investissement du groupe Bosch de 14 M€ pour moderniser l’une des deux lignes de fabrication d’injecteurs common rail, ainsi qu’une promesse de diversification du site ruthénois, avec l’apport de nouvelles productions. Considérant que la direction de Bosch ne donnait pas suffisamment de garanties et que l’on se dirigeait vers un « accord de compétitivité sans contrepartie » avait quitté la table des négociations, au mois de juin, sans finalement y revenir. Si cet accord ouvrait, pour eux « de nouvelles perspectives, et écartait le risque d’un plan social pour les prochains mois », les autres syndicats signataires faisaient preuve, toutefois, de la plus grande prudence, reconnaissant que « la pérennité du site était loin d’être assurée. »

C’est dire le contexte, relativement tendu, dans lequel vont s’ouvrir ces élections professionnelles dans la principale usine française du groupe Bosch.