À la ville de Rodez, repaire gourmand des Rouergats en mal du pays

Publié le , mis à jour
Christophe Cathala

Une adresse gourmandeà Paris pour se concocter un repas de gourmet"Made in Rouergue", boissons comprises.

On croirait à Saint-Amans-des-Côts… dans les années 1920. Nous sommes pourtant bien à Paris, en 2019, dans un quartier en perpétuelle évolution.

Au gré des modes, l’épicerie A la ville de Paris, 22, rue Vieille du Temple, dans le Marais, a approvisionné et approvisionne toujours les Rouergats en mal du pays.

On dit même que le député Paul Ramadier venait y faire ses emplettes avant de siéger à l’assemblée. Dans cette échoppe au look immuable, on retrouve depuis bientôt un siècle tout ce que l’Aveyron fait de meilleur… Tripous de Naucelle, tome fraîche de laguiole, gâteau aux noix, saucisson sec et jambon d’artisan. Aligot, conserves de confits d’oie ou de porc… Dans cet inventaire à la Prévert, rien ne manque à l’appel. Adresse familiale depuis 1920, l’épicerie fait aujourd’hui la fierté de Stéphanie la Ruthénoise, mais surtout de Brigitte, la Montpelliéraine, bien décidée à maintenir la réputation du lieu, en s’orientant toujours plus vers la qualité.

"On ne vend plus de saucisse de foie, de queue de porcs ou d’abats depuis bien longtemps, concède Brigitte, nous essayons donc aujourd’hui d’étendre notre gamme vers des produits plus "luxes" que la simple charcuterie"

Arrivée en 2007, "un peu par hasard", l’infirmière de formation est passée experte en gastronomie aveyronnaise, découverte enfant chez ses grands-parents installés à Sainte-Eulalie-de-Cernon. "J’ai toujours bien aimé manger. J’ai vu dans cette opportunité parisienne une sorte de clin d’œil." "J’ai quand même dû me former sur le tas. Visiter tous nos producteurs en province et évidemment en Aveyron. Tous nous ont réservé un accueil très chaleureux, incroyable. J’ai tout de suite senti que j’avais fait le bon choix."

"Dans son jus" depuis toujours, l’adresse, un tantinet désuète détonne sérieusement, entre les pop-up stores de la rue et la boutique Lagerfield, posée en face. "Le quartier a évolué très vite. Quand je suis arrivée, il avait un petit café à côté et un coiffeur de quartier en face. Les marques de luxe se sont bien implantées depuis".

Et si l’arrivée de ces nouvelles adresses s’accompagne d’une hausse importante des loyers du quartier. Pas question pour Brigitte, ou désormais son fils, de changer de crémerie. "Pour l’instant nous sommes là. Et bien déterminés à y rester". Les gourmands de la capitale devraient apprécier !

À la Ville de Rodez, 22, rue Vieille du Temple, 75004 Paris

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