A Rodez, Jérémy Chevalier sera au rendez-vous de la truite

  • Jérémy Chevalier est pressé de faire découvrir le Tarn à ses amis pêcheurs.
    Jérémy Chevalier est pressé de faire découvrir le Tarn à ses amis pêcheurs. Centre Presse - Rachid Benarab
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Centre Presse

Le technicien piscicole fera office de guide en accompagnant deux de ses amis pour taquiner les poissons le long du Tarn.

En toute logique, la crise du coronavirus et le cortège (qui s’allonge à vue d’œil) de mesures restrictives qu’elle entraîne devraient inciter les gens à vouloir se changer les idées en respirant le bon air de la campagne. Se ventiler les bronches et les neurones, ils devraient être nombreux à le faire aujourd’hui, en ce jour d’ouverture de la pêche à la truite dans les cours d’eau de 1er catégorie. À l’image de Jérémy Chevalier, un passionné de pêche âgé de 35 ans. Fraîchement installé en Aveyron où il vient de décrocher un CDI au bureau d’étude Ayga, en lien avec sa passion, ce natif du Loiret qui a longtemps travaillé dans l’Ain est fin prêt pour le grand jour. C’est décidé depuis longtemps : ses truites, il ira les taquiner dans le sud du département, au bord de la rivière Tarn, en aval de Millau.

Deux amis de l’Ain

Un site que le spécialiste piscicole a déjà arpenté par le passé. " L’eau des principaux cours d’eau du sud Aveyron est très claire. C’est notamment dû à la nature des sols qui sont calcaires, explique Jérémy Chevalier en connaisseur. À l’inverse, dans le Nord et l’ouest (la rivière Lot) la nature des sols granitiques donne à l’eau une teinte plus sombre ; comme du thé. Du coup, même les poissons d’une même espèce selon qu’ils évoluent dans tel ou tel cours d’eau vont présenter des caractéristiques différentes de taille, de robe, mais aussi de comportement. Ils grandissent aussi beaucoup plus vite ", poursuit-il.

Une ouverture de la truite à laquelle Jérémy a convié deux de ses amis de l’Ain. " Ils ne connaissent pas l’Aveyron, ça va leur faire tout drôle, imagine le trentenaire. Moi, quand j’ai découvert le département j’ai tout de suite été marqué par sa taille, sa beauté et surtout, la diversité de ses paysages et de ses cours d’eau. En matière de pêche, il y en a pour touts les goûts et tous les niveaux. J’ai beaucoup vadrouillé dans le pays et je peux vous dire que j’ai rarement vu cela ", ajoute-t-il l’air véritablement conquis. Dimanche, le programme devrait être quasiment identique pour les trois amis pêcheurs. " On va continuer à taquiner la truite sauvage dans le même secteur ", prévoit Jérémy Chevalier.

Et si ça ne mord pas sur le Tarn, cet adepte du no kill (les poissons pêchés sont remis à l’eau) a d’ores et déjà prévu de se rabattre sur la Dourbie. "Les options ne manquent pas. On verra sur le moment et selon les envies de chacun", conclut le technicien piscicole.

Affluence ?

Il y a de l’eau dans les cours d’eau et des poissons (plus de 35 000 truites ont été lâchées pour l’ouverture), même le soleil sera de la partie. Reste à savoir si les pêcheurs seront au rendez-vous. À la Fédération de la pêche de l’Aveyron l’heure était hier au questionnement. La faute à l’épidémie en cour et au faible nombre de carte de pêche vendue ces 2 derniers jours. Un chiffre divisé par deux par rapport à l’an dernier à la même époque. Réponse ce week-end…

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