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  • De gauche à droite :  Olivier, Christian, Christine et Vincent devant la concession, boulevard de l’Hôpital.
    De gauche à droite : Olivier, Christian, Christine et Vincent devant la concession, boulevard de l’Hôpital.
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CORRESPONDANT

Natif du village de Cabrespines où vivent Maria Noël, sa maman, Alain et Patricia, son frère et sa belle-sœur, Christian Noël, bien connu dans le milieu amicaliste puisqu’il a été 25 ans à la présidence de l’amicale du Monastère-Cabrespines, habite à Champigny-sur-Marne avec son épouse Christine.

Christian Noël n’a pas fait carrière dans la limonade comme de nombreux Aveyronnais dans la capitale. Il est patron d’un garage Renault, de quatre concessions et d’une carrosserie sur Paris. Il travaille avec deux de ses trois enfants, Olivier (comptabilité) et Vincent (commercial). Le troisième garçon de la fratrie, Cédric, qui vient de terminer ses études, ne travaille pas dans l’entreprise. Son équipe est composée de 25 employés dont "90% sont au chômage technique" nous dira-t-il. "Les ventes se sont arrêtées. Aujourd’hui, on ne fait plus que de l’assistance et du dépannage pour les taxis, ambulances et quelques particuliers".

Avec ce confinement, ce fut une réorganisation totale du travail "on touche à tout, c’est inattendu, on n’a pas l’habitude de vivre comme ça". Une journée de permanence par semaine avec une personne est assurée dans chaque concession pour répondre aux services essentiels.

Contacté par téléphone, il dira occuper son temps libre en faisant du bricolage, du rangement… "On habite en banlieue". Il aura une pensée pour ses amis, patrons ou salariés de restaurants et de brasseries, "Comment on va se sortir de cette période ? Il y aura certainement un virage dans nos pratiques de vie actuelle".

Et même si l’heure n’est pas encore au déconfinement, la vie économique et familiale s’adapte et s’organise au fur et à mesure des consignes gouvernementales pour la famille Noël à qui l’on donne rendez-vous cet été en Aveyron.

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