"Les Délices du Rougier" à Montlaur , des biscuits au goût partagé de la tradition et de la passion

  • Adeline Boudou dans  son atelier artisanal.
    Adeline Boudou dans son atelier artisanal. fc
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François Cayla

La petite biscuiterie de Montlaur a été créée par Adeline Boudou en 2009.

Adeline Boudou a du caractère. Ça se voit. Ça s’entend. C’est animée de ce caractère et d’une volonté sans faille que cette ancienne employée de l’enseignement a créé sa biscuiterie artisanale, en 2009, à 35 ans, au cœur du village de Montlaur.

Elle baptise son entreprise "Les Délices du Rougier" et embauche d’emblée un premier salarié : un travailleur handicapé. "Pas pour les aides, surtout pas, explique-t-elle de manière péremptoire. Mais parce que je voulais avoir un rapport différent avec mon employé."

Un pâtissier rejoindra assez rapidement la petite équipe, suivi plus récemment d’une secrétaire, qui aide également à la production. Aujourd’hui, "Les Délices du Rougier" occupent donc quatre personnes à la fabrication artisanale de biscuits qui répondent avant tout à des critères de qualité, entièrement réalisés avec des produits frais et locaux, que l’on parle œufs, farine, beurre et autres ingrédients.

"Je me considère comme un acteur de terrain, explique Adeline Boudou. Et dans ce sens, je me dois de faire travailler les producteurs locaux. On est tous tributaires les uns des autres. Animer et faire vivre le territoire fait partie de mon ADN."

Pour des apéros sucrés

Dans la gamme de biscuits proposés par "Les Délices du Rougier", on retrouve des biscuits apéritifs originaux, "au mariage de saveurs parfaitement naturels". On pourra citer ainsi l’Apéroquefort, déclinés aussi en versions Apérolives, Apérothym, Apérochèvre, Apérograines (lin/pavot/sésame) ou Apéroguérande…

Quelques douceurs sucrées sont également en rayon, comme des "Oreillettes", des "Jeannettes", des "Navettes" à l’anis, au chocolat ou à l’orange confite. Cette qualité acidulée "made in Montlaur" est estampillée par le label Fabriqué en Aveyron et s’exporte jusqu’à Paris. Elle a même été repérée par quelques chefs étoilés de la région toulousaine.

Et Adeline Boudou ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Outre d’avoir suivi une formation de boulanger – "ça peut toujours servir, on verra bien" – elle recherche toujours de nouveaux points de vente dans l’espoir de se développer son activité. Mais, et c’est la condition, sans perdre son identité artisanale. Une identité qu’elle a héritée de sa grand-mère, 93 ans, qui continue à l’aider et dont elle s’inspire encore au quotidien. "C’est mon rayon de soleil. C’est elle qui m’a donné la vocation. Et je veux perpétuer son savoir-faire."

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