Capdenac-Gare. TSI : 36 salariés, reconnus travailleurs handicapés, se retrouvent au chômage

  • Pascale Cug et Arnaud Médina, délégués syndicaux CGT de l’entreprise entourent Marlène Nouygues de l’UL de Capdenac. Pascale Cug et Arnaud Médina, délégués syndicaux CGT de l’entreprise entourent Marlène Nouygues de l’UL de Capdenac.
    Pascale Cug et Arnaud Médina, délégués syndicaux CGT de l’entreprise entourent Marlène Nouygues de l’UL de Capdenac.
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CORRESPONDANT

C’en est fini de l’entreprise TSI (Technic Services Industrie), installée boulevard Paul-Ramadier à Capdenac-Gare qui a été déclarée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Rodez.

Fin 2019 et début 2020, les salariés sont descendus dans la rue à plusieurs reprises, notamment contre la suppression de postes et pour l’amélioration des conditions de travail.

Rappelons que TSI est une entreprise adaptée qui emploie des personnes handicapées et appartient au groupe STS, GROUPE dont le siège est à Decazeville où se trouve l’autre entreprise du groupe STS (Société Technic Services).

Malgré l’intervention des élus et techniciens du conseil régional pour trouver des solutions, la direction de STS GROUPE est restée sur sa position et a demandé la mise en liquidation de TSI avec une fin d’activité en avril 2020. En conséquence les 36 salariés du site, licenciés économiquement, se retrouvent privés d’emploi. Les délégués syndicaux CGT de l’entreprise Pascale Cug et Arnaud Médina ont tenu un point presse pour que les Capdenacois sachent que "ce n’est pas la pandémie qui a fermé cette entreprise." Ils souhaitent au travers de ses lignes remercier toutes les personnes qui les ont soutenus durant leurs actions et notamment le conseil régional, les Capdenacois…

Toujours des interrogations

Mélange d’amertume et d’indignation chez les salariés qui ne comprennent pas où sont partis les quelque 400 000 € d’aides publiques perçues par le groupe qui, précisent-ils, "n’ont amené que peu d’amélioration dans l’adaptation des postes de travail malgré les rapports du Sista et de la médecine du travail." De même aucune prospection commerciale n’a été entreprise pour pérenniser les emplois, aucune formation proposée aux salariés…

Vers une suite ?

Les deux représentants qui sont très sollicités par leurs collègues, ne tournent pas définitivement la page et restent mobilisés pour travailler au futur. Pourquoi ne pas repartir sous une autre forme (coop…).

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