Millau. Les commerçants s’organisent une nouvelle fois à distance

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  • Isabelle d’Ydeo prépare les commandes dans un magasin fermé.
    Isabelle d’Ydeo prépare les commandes dans un magasin fermé.
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JDM

Quel que soit le domaine d’activité, les commerçants ne s’attendaient pas à un nouveau confinement, aussi rapide soit-il. Les métiers de bouches comme certaines boucheries ont réactivé les livraisons à domicile et des restaurateurs se sont retournés vers le plateau-repas livré ou à emporter. Le snack-bar du parc reste quant à lui ouvert du mardi au samedi, de 11 h à 16 h, pour le dépôt ou retrait de colis uniquement. Les photographes restent joignables depuis leur magasin et Cuq reprend le drive. "Les clients nous demandent ce qu’on met en place mais la plupart continue de venir en boutique et c’est le plus beau message de soutien", se félicite un fromager. Certains espèrent ne pas revivre un confinement aussi strict que celui de mars, avec l’interdiction des marchés, et donc "un risque de perdre des denrées périssables, en plus d’un manque de chiffre d’affaires conséquent".

D’autres n’ont pas voulu reproduire "les erreurs" du premier confinement et ont changé de stratégie, à l’instar de ce carrossier qui propose de venir chercher le véhicule directement chez le client, et le ramener à la fin des travaux. "Je suis resté ouvert en mars mais j’ai été pris au dépourvu face à une clientèle qui a peur, explique Patrice Szoldra. J’ai besoin de travailler. Ce nouveau service coûte du temps mais tout travail est bon à prendre", explique celui qui est installé depuis une trentaine d’années et qui travaille avec son fils.

Dans un tout autre secteur, Isabelle d’Ydeo Lingerie, fermée pendant le premier confinement, ne "pensait pas être à nouveau coincée" et n’était " pas vraiment prête". La commerçante a pourtant assuré des livraisons à domicile dès ce lundi chez des clientes qui avaient passé des commandes. "J’ai eu des demandes par message et je ne voulais pas me laisser mourir, c’est histoire de sauver les meubles", nuance Isabelle.

La start-up millavoise Bloom travaille à la création d’un site internet à destination des commerçants de la ville, déjà depuis mi-octobre. Comme un drive, le consommateur pourra acheter un produit et se le faire livrer sur le lieu de son choix. Bloom cherche d’ailleurs des livreurs pour assurer le service après-vente.

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