Cransac. Les fientes d’oiseaux inquiètent les élus locaux

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  • Même les filets n’arrêtent pas les corneilles et pigeons  au stade Henri-Calafat.
    Même les filets n’arrêtent pas les corneilles et pigeons au stade Henri-Calafat.
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BRIGITTE LOURENCO

Pigeons, corneilles et autres corbeaux "squattent" les toitures des bâtiments publics et notamment celle de l’école Emile-Zola. Si ces groupes de volatiles ne causent pas matériellement des dégâts sur ces couvertures, en revanche, leurs fientes qui viennent s’écraser aux entrées et dans la cour d’école, peuvent s’avérer "toxiques" pour les enfants.

"Toxique dans le sens qu’elles sont porteuses de bactéries et que donc une possibilité d’infection est bien réelle pour les enfants, souligne l’adjoint Jean-Pierre Alet. Nous n’avons pas envie de rajouter un problème sanitaire à celui que nous connaissons aujourd’hui. Nous avons donc décidé de nous débarrasser de ces volatiles. Trois options se présentent à nous. La première, les tuer, soit en faisant intervenir des ‘’Nemrods’’locaux qui les tireraient à vue, soit les empoisonner. Des options radicales que nous avons préféré écarter au profit d’une méthode plus écologique, faire intervenir un fauconnier. Ce dernier et ses assistants ailés, faucons ou buses, devraient parvenir à éloigner pigeons, corneilles et corbeaux, vers d’autres cieux, c’est du moins ce que nous espérons", termine l’élu.

Sauf que, tous ces volatiles ont trouvé sur la pelouse du stade Henri-Calafat une cantine dont les menus semblent leur convenir. D’autant plus que la pelouse leur offre une pitance à satiété. Le travail des faucons et buses sera de leur faire comprendre qu’ils aillent faire leurs besoins dans la nature et non dans les espaces urbains. À suivre…

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