Rugby : reprise des entraînements à LSA

Même s’il n’y a pas trop de restrictions, nous procédons comme l’an dernier, par petits groupes avec différents ateliers." Ruan Lamprecht, l’un des entraîneurs de Lévézou Ségala, est tout heureux d’avoir retrouvé ses troupes à l’entraînement, jeudi. Il faut dire qu’après plus de six mois d’interruption, même les aménagements mis en place ne suffisent pas à altérer le plaisir de la reprise. "Un groupe fait du VTT et trois autres sont sur le terrain où l’on touche un peu le ballon. On fait également un peu de course et un peu de crossfit, détaille-t-il. Le préparateur physique est présent, le but étant de retrouver la condition rapidement. Nous allons procéder comme cela deux fois par semaine, le mardi et le jeudi, pendant trois semaines. Ce qui est bien, c’est que les joueurs ont tous fait un peu de sport pendant la période sans entraînement pour se maintenir en forme un minimum."

C’est à partir du 15 juin que le groupe basculera sur trois entraînements hebdomadaires beaucoup plus poussés, avec au programme de la tactique et du jeu. "Nous aurons ensuite une période de repos de trois ou quatre semaines en juillet, avant de reprendre le 2 août. J’espère que nous pourrons faire quelques matchs amicaux et peut-être un stage", ajoute Ruan Lamprecht.

"Peu de changements" à prévoir dans l’effectif

S’il est encore trop tôt pour faire un point sur les mouvements, le coach ségali devrait pouvoir s’appuyer sur un groupe quasiment identique à celui du début de la saison passée. "Il ne devrait pas y avoir beaucoup de changements par rapport à l’équipe de l’année précédente, prévient l’entraîneur. D’autant que nous enregistrons le retour de joueurs qui étaient blessés, comme Cédric Lallour, Bastien Zéraouali ou Rémy Pozzessere." Le Lévezou Ségala Aveyron XV privilégie comme à l’accoutumée la formation maison. "Les juniors troisième année s’entraînent avec nous jusqu’à la reprise, ce qui facilitera l’intégration de certains si nécessaire", glisse-t-il.

Même si une surprise reste toujours possible, il ne faut pas s’attendre à la venue d’une super star. "Cela n’a jamais été la politique du club et ce n’est pas plus mal ainsi", assène Ruan Lamprecht. D’autant que l’heure n’est pas aux dépenses incongrues. Bien que LSA ait toujours eu des finances saines, elles sont impactées par deux saisons raccourcies à cause de la crise sanitaire et l’annulation de plusieurs manifestations extra-sportives. Mais pour cela, on peut faire confiance aux dirigeants qui ont toujours eu une gestion de métronome, leur permettant de maintenir le club en Fédérale 2, que ce soit sportivement ou parfois administrativement, après des repêchages liés à une bonne gestion.