Prades-d'Aubrac : la famille Cayla redonne vie à Brameloup

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  • Le chef Martial et Quentin Cayla qui a repris "Le refuge de Brameloup".
    Le chef Martial et Quentin Cayla qui a repris "Le refuge de Brameloup". oc
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Olivier Courtil

Après avoir racheté "Les Myrtilles", la famille Cayla vient de rouvrir le restaurant "Le Refuge de Brameloup".

Après tant de déboires, la station de Brameloup entrevoit la lumière. Il est désormais possible de se restaurer depuis un mois grâce à Quentin Cayla qui a repris Le refuge de Brameloup. "Nous avons pris contact en juin dernier, en un mois, nous avons acheté, monté la société, pris la licence et embauché le cuisinier", résume Quentin, âgé de 29 ans avec déjà de nombreuses expériences dans le domaine de la restauration (apprenti à La Taverne à Rodez, directeur adjoint du Bureau toujours à Rodez, puis à Blagnac). "Nous voulons redonner l’habitude aux gens de venir à Brameloup, prouver que la station a réussi à se réinventer", ajoute-t-il.

"Il n'y avait plus rien, j'ai acheté"

Pour ce faire, Quentin ne vient pas seul. Dans la famille Cayla, il y a d’abord le papa, Régis, parti de rien, " 1 000 € de Pôle Emploi pour se lancer ", confie-t-il, mais monstre de travail, pour être à la tête aujourd’hui d’une société dont il vient de passer la main à ses fils à Olemps, d’un chiffre d’affaires de plus de six millions d’euros et de près de cinquante salariés. " Je cherchais au départ un mobile-home puis j’ai rencontré le propriétaire des Myrtilles à Brameloup. Il n’y avait plus rien, j’ai acheté. "

Actuellement en reconstruction, le bardage bois redonne déjà du lustre à cet hébergement au cœur de la station qui proposera au printemps prochain, six logements T1, un local à vélo et une salle de réception, et une extension avec des bungalows haut de gamme. Car les Cayla voient grand, comptant concrétiser la station au rythme des quatre saisons. Une réunion a lieu en ce sens avec les élus et le Département le 6 septembre. Jordan, le frère de Quentin, âgé de 33 ans, présentera prochainement le business plan. " Nous avions deux projets à l’origine, l’un purement immobilier à Baraqueville et ici. Nous avons choisi Brameloup pour des raisons sentimentales car nous y venions enfant ", déclare-t-il, jetant (déjà) un œil sur le potentiel de l’ex-bâtiment de l’Adalpa.

Bien plus qu’une éclaircie dans la clairière de la forêt de Brameloup, la famille Cayla redonne vie à la station. Et avec goût, tant dans les projets immobiliers dont est spécialisée la société que dans l’assiette du Refuge où l’on retrouve le chef Martial et Sylvie Cayla, la maman (!) passée notamment par le restaurant du Bowling d’Onet. On peut s’en faire une idée en se rendant au restaurant ouvert à l’année, preuve de la volonté de la famille Cayla de relancer l’économie à Brameloup. Ce qui fait dire en guise de conclusion à Roger Auguy, maire de Prades-d’Aubrac : " Je suis ravi, c’est un lieu magique qui fonctionne dès qu’on fait quelque chose. " Avec la famille Cayla, il est servi !

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