Bosch Rodez : le bras de fer se poursuit entre syndicats et direction

  • Heiko Carrie, PDG Bosch France.
    Heiko Carrie, PDG Bosch France. - José A. Torres
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Une réunion s'est tenue entre l'intersyndicale et la direction, ce jeudi 9 septembre sur le site.

La rentrée s'annonçait chargée à l'usine Bosch Rodez. Elle le fut. Le président Bosch France et Benelux, Heiko Carrie, a fait le déplacement sur le site aveyronnais ce jeudi pour la reprise des négociations sur l'accord de transition devant décider de l'avenir du site, après l'annonce en avril dernier de la réduction d'effectifs à 500 salariés d'ici 2025. Actuellement, l'usine en compte 1 100. Leur avenir dépend de la signature de l'accord alors qu'un calendrier de départs en préretraite a d'ores et déjà été communiqué : d'ici 2025, tous les salariés nés en 1970 et avant pourront profiter d'un bon de sortie. 

Avant d'entrer en réunion avec l'intersyndicale, Heiko Carrie s'est adressé à l'ensemble des salariés dans la cour principale, rappelant que la première option "de l'Allemagne" était de fermer définitivement le site. "Il a indiqué dans la foulée s'être battu pour sauver l'usine... On n'a pas vraiment le même sens de ce mot !", a réagi Vanessa Nègre, secrétaire adjointe de la CGT, ce jeudi soir au sortir des discussions. Le syndicat majoritaire s'est, en revanche, refusé à commenter les négociations du jour, rappelant seulement qu'il déciderait des suites à donner "avec l'ensemble des salariés lors d'une assemblée générale mardi prochain " (14 septembre). 

Poursuite des discussions ce vendredi

Selon nos informations, la réunion de ce jeudi a notamment porté sur le point d'achoppement actuel des négociations : l'engagement de la direction à ne pas procéder à des départs contraints jusqu'en 2025, contre 2027 comme le souhaitent les syndicats ainsi que Bercy. "Cela a toujours été notre ligne rouge et on ne reviendra pas dessus", rappellent Pascal Raffanel (CFE-CGC) et Cédric Belledent (Sud). "La direction ne s'est toujours pas clairement engagée dans ce sens, on campe toujours sur les mêmes positions", poursuivent-ils alors qu'une nouvelle réunion est prévue ce vendredi, toujours en présence d'Heiko Carrie.

Fera-t-elle avancer les choses ? La direction a fixé comme ultimatum la fin d'année pour la signature de l'accord. "Si ce n'est pas le cas, elle nous a dit que toutes les cartes seraient rebattues", confiait en début de semaine Pascal Raffanel. "Avant cela, il faudra également discuter du volet industriel. Car sur ce point-là également, nous ne sommes pas pleinement satisfaits", prévient le responsable de Sud, Cédric Belledent.

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