Bozouls : l’artiste peintre Hans Vleugels n’est plus

Un vibrant hommage a été rendu jeudi dernier à Hans Vleugels, artiste peintre. Cette cérémonie civile animée par Roland Laurette (écrivain et adhérent de l’association) s’est tenue à la salle des fêtes où sa famille, ses proches, la municipalité, les Bozoulais et l’association des Amis de Hans Vleugels ont tenu à rendre hommage à l’artiste. D’origine hollandaise, Hans Vleugels né à La Haye en 1924 s’inscrit aux Beaux-Arts avant la guerre, il poursuit ses études en 1945 et occupera pendant 20 ans un poste de professeur à l’école des arts et métiers graphiques d’Amsterdam. En 1981, il expose à Bozouls et crée des liens avec ses habitants notamment en organisant des stages.

En 1982, il prend la nationalité française ; ses œuvres vives, colorées et éclatantes en témoignent, un personnage haut en couleurs.

"C’est avec beaucoup d’émotion que je vous accueille dans cette salle" déclare, Jean-Luc Calmelly maire de la commune, "Pendant 40 ans, j’ai eu le privilège de nouer de relations très étroites avec Hans et Théa puis Hans et Jacquie, une proximité du quotidien particulièrement à partir du moment où Hans s’est installé à Bozouls. Hans était totalement adopté par les Bozoulais qui perdent un de ses membres. Il a eu une influence déterminante sur la vie culturelle, le club Boz’Arts est né grâce à lui et je souhaite que nous puissions l’année prochaine organiser une rétrospective de ces 40 années de création et d’évolution de son œuvre ; j’émets le vœu qu’avec Jacquie et l’association, nous puissions, au printemps prochain organiser un grand hommage à Hans Vleugels".

Jean-Marie Houssard, président de l’association des Amis de Hans Vleugels, a tenu à souligner : "l’artiste travaillait avec franchise en évoquant que le doute est garant de l’honnêteté, il ne cherche pas à cacher le franc de son travail de la main qui lui permet de ressentir l’extraordinaire jubilation du crayon, du pinceau, voire du ciseau". Manon, sa petite-fille, souligna la liberté d’expression que lui a appris son grand-père, liberté qu’elle s’efforcera de garder au cours de sa vie. Hans a ensuite rejoint Théa au cimetière de Bozouls.