Onet-le-Château. Football - Onet : retour sur le synthétique ce samedi, un "choix sportif"

De bas en haut et de haut en bas. Il n’y a que quelques mètres qui séparent les deux terrains castonétois flambant neufs au complexe de La Roque. Mais, finalement, deux mondes entre les deux ; comme nous le relations dans ces mêmes colonnes il y a déjà dix jours. Ainsi, ce samedi soir, la bande à Yoan Boscus a choisi de retrouver le tapis synthétique et sans tribune du bas lors de son match face aux banlieusards toulousains. Celui qu’elle n’avait pas quitté tout l’hiver durant, avant qu’elle retrouve la semaine dernière celui du haut, sa tribune rutilante et sa pelouse naturelle en état délicat, en même temps qu’elle y perde ses premiers points de la saison à domicile avec un nul 3-3 concédé devant Albi.

Kéroslian : "Ce n’est pas un sujet problématique"

"C’est un choix sportif qui a été fait par rapport à l’équipe que l’on reçoit", avance Éric Luban. Le président du club qui, dix jours plutôt, indiquait pourtant : " Ce que je sais, c’est que nous avons des partenaires, et qu’il faut pouvoir travailler avec eux, les recevoir." Ce qui s’avère délicat en jouant "en bas". " Nos partenaires sont prévenus pour ce week-end, détaille-t-il. Il y a ce match, puis on se déplace deux fois. Normalement, pour Golfech (le prochain match à domicile le 9 avril), on reviendra sur le terrain d’honneur. "

Un temps nécessaire pour retrouver une pelouse plus facile à jouer ou en tout cas qui correspond mieux au style de jeu développé par les Castonétois ? Suffisant pour régler des soucis de dureté de l’aire de jeu ainsi que la perte de gazon devant la tribune due à une ombre persistante ? Un constat qui pose forcément la question d’éventuelles malfaçons dans une enceinte inaugurée, rappelons-le, à l’automne dernier, et qui a coûté plus de 3 M€ au total, dont 1,8 M€ pour la seule municipalité d’Onet, propriétaire de l’enceinte.

Pour son maire Jean-Philippe Kéroslian, "ce n’est pas un sujet problématique". Mieux. Les footballeurs doivent se considérer comme chanceux, eux qui disposent "d’un complexe qui laisse deux options : un terrain synthétique ou une pelouse naturelle, tous les deux homologués pour le haut niveau. "