Aveyron : Magali Bessaou (LR) lève le voile sur ses ambitions à l'Assemblée nationale

Conformément à leur engagement, Magali Bessaou et son suppléant Sébastien Costes, en lice pour les législatives, viennent de boucler leurs rencontres avec les élus des 70 communes que compte la 1re circonscription. Avant le premier tour du scrutin dimanche 12 juin, une dizaine de réunions publiques restent à tenir, réunions au cours desquelles seront vraisemblablement évoqués les points que compte défendre Magali Bessaou à l'assemblée nationale.

À commencer par l'ambition de "mener une politique de dynamique via une urbanisation cohérente". "L'idée de zéro artificialisation des terres agricoles doit faire l'objet d'amendements majeurs pour les communes rurales", explique Magali Bessaou, qui entend aussi "s'engager sur le dossier de la RN88 avec Arnaud Viala". Un sujet "fondamental" selon elle pour l'attractivité du département. L'éducation figurera elle aussi au rang des priorités de la candidate, qui agira pour "maintenir les écoles rurales et les effectifs enseignants", enseignants dont elle entend "restaurer l'autorité", ainsi que la santé, sujet sur lequel "il faut mettre de vrais moyens". "Le Ségur n'a été qu'un coup d'esbroufe", affirme la maire de La Loubière et directrice de l'Association des maires de France de l'Aveyron.

Magali Bessaou envisage "l'obligation d'installation de jeunes médecins dans les territoires sous tension", mais aussi, dans un autre domaine, de "lancer de vraies mesures fiscales pour l'agriculture afin d'aider à la reprise des exploitations", de "mettre fin aux aberrations du type Nutriscore" mais aussi de soutenir davantage les sapeurs-pompiers volontaires. Autre projet, alors que "le nombre de bénéficiaires des minima sociaux a explosé depuis 2012 : proposer à cette population qui ne travaille pas un projet d'intégration sociale par le travail".

"Je ne serai pas une élue de la majorité, je resterai dans le groupe de la droite et du centre. Une députée libre dans un groupe libre pour représenter l'Aveyron à l'assemblée nationale", explique par ailleurs Magali Bessaou, qui exhorte les Aveyronnais à aller voter les 12 et 19 juin.

Neuf binômes sont en piste pour ces élections dans la première circonscription, qui compte 104 079 habitants (101 470 en 2013) et 76 000 votants. La particularité y est que les huit communes de l'agglomération ruthénoise comptent presque autant de votants que le reste de la circonscription.