Aveyron : "La gardienne de Mona Lisa" : Peter May "raconte" le sauvetage de la Joconde

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  • La Joconde a fait l’objet de toutes les attentions pour éviterqu’elle ne tombe entre les mains des nazis. La Joconde a fait l’objet de toutes les attentions pour éviterqu’elle ne tombe entre les mains des nazis.
    La Joconde a fait l’objet de toutes les attentions pour éviterqu’elle ne tombe entre les mains des nazis.
  • Peter May.
    Peter May.
  • "La gardienne de Mona Lisa". "La gardienne de Mona Lisa".
    "La gardienne de Mona Lisa".
Publié le
Philippe Routhe

Durant la Seconde Guerre mondiale la Joconde a été mise à l’abri dans le sud-ouest de l’Aveyron. L’écrivain écossais, installé dans le Lot, a imaginé le scénario de cette histoire en s’appuyant sur des faits historiques.

Mêler le réel à l’imaginaire, le passé au présent : Peter May s’est creusé la tête pour proposer un roman policier contemporain avec comme sujet central une aventure qui s’est déroulée durant la Seconde Guerre mondiale. À savoir, le sauvetage des œuvres du Louvre et notamment la Joconde.

Pour cela, l’écrivain écossais a fait appel à son fin limier Enzo MacLeod. Un Écossais qui pensait que sa retraite d’enquêteur avait sonné, quand, en pleine pandémie Covid, dans un même village du Lot, il se retrouve devant le squelette d’un ancien officier allemand sous un arbre arraché et, dans une habitation voisine, le corps d’un important marchand d’art… Le policier est persuadé que ces deux cadavres sont liés à la même histoire. Mais comment, ? Pourquoi ? C’est ce que le lecteur va découvrir au fil de ce roman passionnant qui va tourner autour du sauvetage de la Joconde. On sait, en Aveyron que de très nombreuses œuvres du Louvre ont été mises à l’abri de l’occupant nazi en étant caché dans l’abbaye de Loc-Dieu. Mais c’est plus généralement dans le Sud-Ouest qu’elles ont trouvé refuge. Une œuvre en particulier devait faire preuve de toutes les attentions, afin de ne pas tomber dans les mains d’Hitler, qui voulait ouvrir un immense musée à Linz, en Autriche, ou dans celle de Goëring qui nourrissait la même ambition pour lui-même : Mona Lisa. Et c’est à une femme qu’incombe cette incroyable mission, confiée par le général de Gaulle en personne : Georgette Pignal. Au fil de ce roman, Peter May navigue au sein de la Résistance, nous fait rencontrer des personnages qui furent décisifs dans l’histoire de la France à ce moment-là, comme Rose Valland, conservatrice au musée du jeu de Paume à Paris au moment où les Allemands ont débarqué, "et qui mérite un livre à elle seule" souligne l’auteur, ou encore Berthe Nasinec, parvenue sans nul doute à éviter un drame dans le village de Saint-Céré. En mêlant la fiction au réel, Peter May, tombé sous le charme de cette histoire de la Joconde après avoir vu une exposition dans la mairie d’un village lotois, où l’on y voyait la Joconde dissimulée dans une caisse en bois, nous offre donc un scénario aussi original que bien ficelé, au final haletant. Le tout dans des endroits bien connus de la région…

"La gardienne de Mon Lisa", Peter May, édition Rouergue, 23,80 euros.
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