Disparition de Delphine Jubillar dans le Tarn : traces sur la couette, reconstitution, le point sur l'enquête
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La reconstitution au domicile du couple aura lieu au mois de novembre à Cagnac-les-Mines.
Alors que la justice a décidé que Cédric Jubillar restait en prison, le procureur de la République de Toulouse confirme qu'une reconstitution va être organisée pour la première fois au domicile du couple, dans le Tarn, à Cagnac-sur-Mines, à la demande des avocats du principal suspect dans cette affaire de disparition.
Le parquet de Toulouse indique ce mercredi 12 octobre qu'une reconstitution de la nuit où a disparu Delphine Jubillar, aura lieu en novembre dans la maison du couple dans le Tarn. "Elle est demandée par les avocats de la défense. En présence de Cédric Jubillar, s'il accepte d'y participer", annonce le procureur de Toulouse, Samuel Vuelta-Simon, cité par La Dépêche du Midi.
La date du 9 novembre aurait été retenue
Selon une information publiée par Le Point, la date du 9 novembre a été retenue. Elle se déroulera dans la maison du couple, à Cagnac-les-Mines. Mis en examen pour meurtre sur conjoint, il est incarcéré depuis juin 2021.
La défense satisfaite
Une satisfaction pour les avocats de la défense. "Nous sommes satisfaits qu’elle ait été ordonnée. La reconstitution est capitale dans ce dossier", a réagi Jean-Baptiste Alary, l'un des avocats de Cédric Jubillar. "Cela fait un an et demi qu’il est en détention, et l’accusation est incapable de nous livrer une thèse".
Portée disparue depuis décembre 2020
Delphine Jubillar était âgée de 33 ans au moment de sa disparition dans la nuit du 14 au 15 décembre 2020. C'est à son domicile qu'elle a été vue pour la dernière fois. Depuis, elle reste introuvable.
Mardi 11 octobre, les avocats de Cédric Jubillar ont plaidé devant la chambre d'instruction de la cour d'appel de Toulouse pour la remise en liberté de leur client. Elle a une nouvelle fois requis le maintien en détention du Tarnais.
Les résultats de l'expertise de la couette révélés
Au même moment, la dernière expertise de la housse de couette retrouvée dans la machine à laver du domicile par les enquêteurs cette fameuse nuit de décembre 2020, a fait état de traces digestives. En revanche, aucune trace d'ADN n'a été retrouvée.
Selon La Dépêche, les experts ont découvert des traces de “flore oropharyngée, digestives et vaginales, en faible quantité" sur la housse de couette. Les micro-organismes sont retrouvés "de manière très fréquente et un peu partout" précisent les scientifiques. Des éléments qui ne suffisent pas à faire prendre un nouveau tournant à l'enquête.
